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SULLY PRUDHOMME, René François Armand Prudhomme

Publié le 14/10/2018

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sully

SULLY PRUDHOMME, René François Armand Prudhomme, dit (1839-1907). Poète et philosophe, maître penseur et prix Nobel, Sully Prudhomme a été une haute figure littéraire au tournant du siècle. Né à Paris, il y reçoit une éducation chrétienne qui le marque profondément; il fait ses études secondaires au lycée Bonaparte et passe un baccalauréat scientifique, avant d’en préparer un autre — de lettres, cette fois. Alors qu’il se dirigeait au départ vers une carrière dans l’industrie, il choisit de faire son droit et se retrouve ensuite dans une étude de notaire qu’il quitte bientôt pour se consacrer à la littérature. Dès sa vingtième année — il travaillait alors au Creusot comme ingénieur à la société Schneider —, il avait commencé à écrire des vers et entrepris la traduction du De naturel rerum de Lucrèce (publiée en 1869, précédée d’une longue préface). Le romantisme, à l’époque, n’est plus l’horizon indépassable des jeunes poètes, et l’on constate dans ces premiers essais une sorte de tentative pour y échapper, notamment par une poésie moins « expansive », plus méditative. Sur ce point, on voit bien en tout cas pourquoi Sully Prudhomme est publié dans la première série du Parnasse contemporain : bon nombre de ses poèmes sont parnassiens — plus, peut-être, sur le plan de la forme que sur celui de la stricte doctrine —, et c’est, bien sûr, chez l’éditeur Lemerre que paraîtront ses œuvres : Stances et poèmes (1865), les Épreuves (1866), les Écuries d'Augias, les Solitudes (1869), les Croquis italiens (1872), les Destins

sully

« et qui disent peut -être son regret d'un Dieu auquel il ne croit plus.

Chez Sully Prudhomme on n'éc happe pas à la leçon, rel igieuse, scientifique ou morale : cette poésie, délibéré­ ment, se veut didactique et se réclame d'aute urs comme Lucrèce.

La fin du Pri sme s'intirule d'ailleurs ((Maj ora caon mus » et s'ou vre su r un so nn et à la philosophie, do n t il attend Le mot do lsal naissance et de (sai destinée.

Sully Prudhomme, en chaque objet, trouve Je d épart d'un e é tu de ou d'une quête, et c'est ce qui lui permet de s'ide n Lifi er à ce u x qu 'il exalte, Colomb, Archimède ou Hege l, ceux qui , comme lui, che r c h ent la « nature des choses» .

.BJBLIOGRAI' IIIB Œuvres.

- Les Sol/rudes.

éd.

d'Aujourd'hui, «les Introuva ­ bles», 1977.

ÉtudllS.

-E.

Zyro mski, Sully Prudhomme.

Paris, A.

Colin, 1907; H.

Moricc, l'Es thétiqu e de Sully Prudhom me, Vannes, Impr .

Lal'olye frères, 1920; Estève, Sully Prudhomme.

Paris, Boi­ vin, J 925.

Lire u ussi l'étude consacrée à Sully P rudhomme dans 1'Amhologle de~ · poê tes français co ntemporains de G.

Walch (préfucée pnr Sully Prudhomme), Paris, Delagrave, et Leyde.

A.

W.

Sijthoff, 1906.. »

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