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Sujet : Quels plaisirs et quels profits pensez-vous qu'on puisse tirer de la lecture d'un bon roman?

Publié le 27/06/2015

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lecture

Deuxième partie : les profits de la lecture (d'un bon roman)

La grande règle des classiques était « plaire et instruire «. On s'accorde à considérer un roman comme un « bon roman « lorsqu'il s'agit d'une oeuvre qui n'a pas seulement une fonc­tion de divertissement, mais qui est en même temps une source d'enrichissement sur le plan intellectuel.

z. Permet de se perfectionner dans la maîtrise de la langue. Cette partie n'est acceptable que si l'on dégage ce qu'a de spécifique l'écriture romanesque (voir plus haut la partie relative aux lieux communs).

2.              Permet de mieux se connaître.

Les analyses psychologiques faites par l'auteur peuvent nous éclairer sur nous-mêmes. Le lecteur éprouve souvent de l'étonnement et une certaine satisfaction à voir exprimé en termes clairs ce qu'il a éprouvé confusément (essayez de retrouver et d'évoquer des moments où vous avez eu ce sentiment).

Mieux se connaître permet de mieux se comporter.

3.              Meilleure connaissance des autres et du monde : a. Connaissance d'autrui.

Les analyses psychologiques permettent de mieux comprendre ce qui se passe dans l'âme d'autrui, et par là de faciliter les rapports entre les hommes.

« ... cette création d'un monde idéal grâce auquel les hommes vivants voient plus clair dans leur propre cœur et peuvent se témoi­gner les uns aux autres plus de compréhension et plus de pitié. «

Mauriac. Le romancier et ses personnages.

b. Connaissance d'autres pays, d'autres milieux, d'autres problèmes.

 

Prise de conscience de la diversité des hommes, élargisse­ment de l'expérience, remède à l'esprit de clocher; ou prise de conscience de certaines permanences sous la diversité apparente.

lecture

« qui réunit en lui toutes les vertus auxquelles le lecteur aspire.) z..

La rencontre d'autres hommes.

Plaisir identique à celui qu'on éprouve à la rencontre de personnes sympathiques.

Un personnage de roman comme Julien Sorel peut devenir plus réel que des êtres de chair et d'os, devenir un frère, un ami.

3· La rencontre de la beauté.

Plaisir esthétique : ravissement qu'on peut éprouver devant une belle page (pour nous, par exemple, L'enregis­ treur, courte nouvelle de Dino Buzzati dans Les Nuits diffi­ ciles, Livre de poche).

Ou devant la beauté d'un roman dans son ensemble (pour nous, par exemple, sentiment éprouvé à la lecture de la fin de A la recherche du temps perdu de Proust).

Si vous décidez de vous attarder sur cette partie, essayez d'analyser les effets sur vous de ce plaisir, et même de déter­ miner ce qui est spécifique de ce plaisir.

Deuxième partie : les profits de la lecture (d'un bon roman) La grande règle des classiques était «plaire et instruire ».

On s'accorde à considérer un roman comme un « bon roman » lorsqu'il s'agit d'une œuvre qui n'a pas seulement une fonc­ tion de divertissement, mais qui est en même temps une source d'enrichissement sur le plan intellectuel.

1.

Permet de se perfectionner dans la maîtrise de la langue.

Cette partie n'est acceptable que si l'on dégage ce qu'a de spécifique l'écriture romanesque (voir plus haut la partie relative aux lieux communs).

2..

Permet de mieux se connaître.

Les analyses psychologiques faites par l'auteur peuvent nous éclairer sur nous-mêmes.

Le lecteur éprouve souvent de l'étonnement et une certaine satisfaction à voir exprimé en termes clairs ce qu'il a éprouvé confusément (essayez de retrouver et d'évoquer des moments où vous avez eu ce sentiment).

Mieux se connaître permet de mieux se comporter.

3· Meilleure connaissance des autres et du monde : a.

Connaissance d'autrui.

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