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Sujet : La contrainte en poésie n’est-elle pas une entrave à l’expression personnelle du poète?

Publié le 27/04/2015

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Sujet : La contrainte en poésie n’est-elle pas une entrave à l’expression personnelle du poète? Introduction :   Contraindre du latin,”constringere”, signifie  contenir, réprimer ou encore enchaîner. Ainsi, les  entraves étant des liens que l’ont met à certains animaux afin de gêner leur marche, on en déduit ici, que le poète contraint est effectivement entravé par définition mais qu’en est-il de la réalité? Au fil du temps les poèmes changent de forme, évoluent, ainsi les “entraves” désignant les contraintes qui sont imposées aux poètes dans la mise en forme de leurs chefs d’oeuvre évoluent conjointement. De cela résulte simple interrogation :  lorsque nous lisons quelques poèmes honorant parfaitement une convention, est-ce vraiment là les mots desquels le poète a pu rêver en concevant son poème que nous parcourons, ou bien, est-ce là simplement des mots transformés  par quelque chirurgie poétique afin de les assimiler à une forme imposée selon la vogue du moment? Nous allons maintenant, s’essayer au dénouement de cette énigme, en tentant d’examiner de quelle manière, à quelle amplitude et sur quels points les poètes sont affectés par ces contraintes, ainsi qu’en explorant quelles en sont leurs conséquences négatives et positives. - Partie I : Nécessité ou alternative? Le principe de la poé...

« Le principe de la poésie étant d'exprimer ses idées en disposant des mots autrement que dans le langage courant, des contraintes sont forcément nécessaires, autrement ce ne serait plus de la poésie mais une populacière déclaration d'idées exprimées dans un texte sans souffle et spolié de son âme.

On le constate par exemple de par la traduction d'Etienne Wolf qui paraît frugalement fruste, imparfaite et disparate en comparaison avec le texte original qui est un texte en latin, nommé par Johann Andreas Schmeller, “Carmina Burana” (carmino = signifie : mise en vers, burana =beuern : pouvant être ainsi traduit par : “poème de Beuern”).

On ne connaît l'auteur ce poème pour cause qu'il fût trouvé dans l'abbaye de Benediktbeuern, en Bavière, sans inscription mentionnant sa provenance.

En effet, dans ce dernier poème, la différence de manière à laquelle le poème nous affecte est vertigineusement flagrante qu'on n'en a l'impression de lire deux poèmes singulièrement divergents.

On constate alors ici l'importante et primordiale rigueur dont doit faire preuve le poète dans l'agencement et la stylisation de ses oeuvres afin que son message comme ses idées puissent atteindre le lecteur sans le chambouler, naturellement et en toute fluidité.

De même, le poème de Robert Desnos intitulé “ L'honneur des poètes”, ne respecte aucune forme de poésie, celui-ci ressemblant alors plus à un texte banal qu'à un poème, les vers y sont irréguliers et aucune rime n'y est présente.

Le fait de disposer un poème de cette façon affecte à mon avis moins le lecteur par les idées qui en émises, celles-ci étant par ce fait moins mises en valeur, comme on pourrait par exemple le constater dans un sonnet.

En parallèle, le poème “Coups de pilon” de David Diop, est agencé d'une manière peu harmonieuse, ce qui est ici à mon sens encore une fois moins convaincant, les pensées du poètes ont plus de mal à nous atteindre, il nous faut aussi peut-être un plus grand effort de reflexion pour les comprendre. - Partie II : Les préjudices de clauses draconiennes. »

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