Sujet : J. Fourastié écrit dans son livre, Le grand espoir du XXe siècle : Les machines modernes en prenant pour elles toutes les tâches serviles, qui sont du domaine de la répétition incons¬ciente, en libèrent l'homme, et lui laissent les seuls travaux qui ressortissent en propre à l'être vivant, intelligent et capable de prévision. Expliquez et discutez cette réflexion.
Publié le 24/06/2015
                            
                        
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Proposition de plan 	
(pour 	le sujet  ci-dessus  p.
                                                            
                                                                                
                                                                    	III) 	
Bouleversement  des structures  sociales 	par 	le machinisme, 
se  traduisant  souvent par une  dégradation  des conditions 	
de 	vie; 	d'où 	hésitations 	à suivre  Fourastié  lorsqu'il 	affirme· 	
citation de la phrase 	à commenter.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Première 	partie  : examen  de 	la 	thèse de Fourastié 	
A.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Refus 	d'un 	éloge 	sans 	réserves 	de 	la 	machine.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Entamer 	dans  l'absolu  l'apologie 	de 	la machine  libératrice 
relèverait 	
d'une 	naïveté  peu accordée  aux réalités.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
-	La 	création 	remplacée 	par 	la fabrication.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
La machine 	produit 	un 	grand 	nombre 	d'objets  dans 	un 	
temps très 	court; 	pas de véritable  participation  de 	l'ouvrier 	
à la  réalisation  de l'objet  qui arrive  au 	bout 	de la chaîne.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Différence  avec l'artisan  qui conçoit 	
et 	réalise, 	et 	pour 	qui 	
l'investissement  subjectif est beaucoup  plus important.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
-	La 	mécanisation 	des 	tâches.
                                                            
                                                                        
                                                                    	
L'usage  tayloriste  de la machine  fondé 	sur 	sa rentabilisation 
maximum  a 	
introduit 	: 	
• 	la parcellisation  des tâches  (le 	« travail 	en 	miettes 	»), 	
• 	la mécanisation  des gestes, 	
• 	les cadences  de production.
                                                            
                                                                                
                                                                    
-	L'aggravation 	des 	conditions 	de 	travail.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
En 	particulier 	pour 	les  femmes 	et 	les enfants.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
• 	Au 	x1xe 	siècle, 	en 	Angleterre:  enfants obligés 	de 	rester 	
debout 	devant les fours  des verreries  même 	pendant 	leurs 
repas.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
• 	En 	France, 	à la  même  époque,  enfants utilisés 	pour 	
travailler  sous les métiers 	à soie 	à cause  de leur  petite  taille; 
tous  difformes  lorsqu'ils arrivent 
à l'âge adulte  (les autorités 
s'émeuvent  lorsqu'elles constatent que 	
l'on 	doit refuser 	
90% 	des jeunes  gens issus  de ces  milieux  (canuts de Lyon) 	
au 	conseil  de révision.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
B.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Mais 	Fourastié 	parle 	de 	la 	« machine 	moderne 	>>.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Il 	ne 	parle  pas de la machine 	en 	général,  mais oppose  la 	
-	112-.
                                                                                                                    »
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