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sujet de réflexion hlp récits de voyage

Publié le 09/06/2024

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« Sujet de réflexion – HLP Au 16ème siècle, un élan de conquête surgit dans toute l’Europe.

De nombreux navigateurs partent à la recherche de nouveaux chemins, de nouvelles contrées jusqu’à lors inexplorées.

Nombreux d’entre eux ont rédigé durant leurs périples un carnet de voyage dans lequel ils faisaient une description détaillée de tous ce qu’ils voyaient et faisaient.

Cela a donné lieu à un nouveau genre littéraire : le récit de voyage.

Les récits de voyage, à ne pas confondre avec les romans de voyage qui eux raconte un périple fictif, sont aujourd’hui un partie de ce qu’il nous reste des périples des navigateurs du 16ème siècle et représentent un témoignage de cette époque.

Néanmoins certains de ces récits se contredisent et peuvent témoigner de différentes choses surtout vis-à-vis de la relation et de la description des indiens.

Nous pouvons alors nous demander si les récits de voyage permettent de dénoncer la barbarie de la colonisation ? Dans un premier temps, nous verrons en quoi les récits de voyages sont des écrits dénonciateurs des atrocités de la colonisation.

Puis, nous étudierons comment les carnets de voyages ne permettent pas de dénoncer la barbarie de la colonisation. Finalement, nous analyserons l’impact du récit de voyage et ses fonctions. Tout d’abord, les récits de voyages permettent de dénoncer les horreurs de la colonisation de part la fonction de témoignage de ceux-ci.

En effet, les auteurs de ces récits racontent ce qu’ils ont vu avec sincérité, ils se présentent en témoins et rapporteurs de leur voyage et donc de la situation des terres qu’ils explorent.

C’est ce qu’explique Marco Polo, un grand navigateur et marchand vénitien célèbre pour son voyage en Chine par voies terrestres, dans son récit de voyage, Le devisement du monde : « Nous présentons les choses vues, pour vues et entendues pour entendues, en sorte que notre livre soit sincère et véritable sans nul mensonge, et que ses propos ne puissent être taxés de fable.

».

Ainsi, si les auteurs des récits de voyages sont tenus d’écrire la vérité alors ils devront forcément faire la description des abominations dues à la colonisation auquel ils assistent. De plus, de façon plus directe, les auteurs de récits de voyage vont faire la description des barbaries de la colonisation car c’est le but de leur récit et de leur voyage.

Nous pouvons notamment penser à Bartholomé de Las Casas qui fait dans son livre Très brève relation sur la destruction des indes l’inventaire des violences espagnoles contre les Indiens afin de les dénoncer, ainsi il écrit dans son ouvrage : « Ils entraient dans les villages et ne laissaient, ni enfant, ni vieillard, ni femme enceinte ou accouchés qu’ils n’aient éventrés et mis en pièces, comme s’ils s’attaquaient à des agneaux réfugiés de leurs bergerie ». En outre, les récits de voyages ne permettent pas de dénoncer les barbaries de la colonisation.

En effet, certains auteurs effectuent dans leurs ouvrages une certaine forme de censure afin de protéger leurs lecteurs. Dans ces cas là, ils omettent de décrire les horreurs dont ils sont témoins ou ils minimisent la violence de leur description.

Cela empêche alors les lecteurs de se rendre compte de ce qu’il se passe dans les pays colonisés.

Dans son récit de voyage, Bougainville écrit justement : « ma plume se refuse au détails de toute les calomnies que la haine inventa, dans le nouveau comme dans l’Ancien Monde ». Aussi, les auteurs de ces récits étaient des navigateurs qui très souvent avaient pour but de coloniser les terres découvertes.

Ainsi, certains d’entre eux étaient les auteurs de ces barbaries, ce qui change forcément le point de vue neutre du récit de voyage, vers un point de vue plus partial.

De ce fait, les récits de voyage de ces auteurs ont tendance à se concentrer sur la culture et le comportement des Indiens qui est en désaccord avec les mœurs de l’Europe.

Dans leur récit de voyage, ces auteurs vont alors dénigrer, décrédibiliser les Indiens et même les portraire comme des enfants du diable de part à cause de leurs différences avec les européens et leur culture qui selon l’ethnocentrisme de ces auteurs n’est pas correcte. Nous pouvons noter cela dans le récit de voyage de Jean de Léry, Histoire d’un voyage fait en la terre du brésil dans lequel il fait une description des Ouetacas comme des sauvages : « ces diablotins d’Ouetacas (…) qui mangent la chair crues comme chien et loups, et dont même le langage est incompréhensible pour leurs voisins, doivent être tenus et mis au rang des nations les plus barbares, cruelles et redoutées qui se puissent trouver en toute l’Inde occidentale et terre du Brésil.

D’autres de ces auteurs, décrivent les Indiens comme faibles afin de rendre moins barbares les violences envers les indiens puisque ceux-ci sont « faibles ».

Dans son journal de.... »

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