Sujet : Dans quelle mesure la forme litt?raire peut-elle rendre une argumentation plus efficace ?

« Enfin, nous pouvons citer l'essai, texte argumentatif dans lequel l'auteur donne son point de vue sur un sujet, sans plan pr??tabli, sans pr?tendre ?puiser le sujet.

Donnons pour l'illustrer le grand et long essai de Condorcet, Esquisse d'un tableau historique des progr?s de l'esprit humain, o? il donne pratiquement tous les objectifs desLumi?res, et la p?dagogie des philosophes qui l'ont men?. D'autre part, un livre peut faire passer une id?e de mani?re ludique, et de fa?on appropri?e selon le th?me.

En effet, au moyen de ce dernier, la th?se argumentative est guid?e par une histoire, un sc?nario, d'o? une mise en situation, afin de faciliter l'adh?sion du lecteur. Prenons par exemple Candide de Voltaire.

Cet ouvrage a pour th?se dene pas s'occuper de m?taphysique ni des affaires publiques et politiques, mais s'occuper de son travail, de sa famille, de sa sant?, men?e par le biais des nombreuses aventures de Candide. Nous avons ?galement Le Dernier Jour d'un Condamn? de Victor Hugo, o? ce dernier m?ne sa position sur la peine de mort. Enfin, Les lettres persanes de Montesquieu.

Ce roman de forme ?pistolaire garantit undivertissement pour le lecteur, mais surtout un ? faire-part ? de la situation de l'?poque, sur tous les domaines (politique, religieux?) et a fait l'unanimit? pendant les Lumi?res. Nous avons donc d?montrer que le crit?re dans lequel se d?finit l'argumentation la rend plus objective.

Sa direction est plus ais?e.

Cependant, l'efficacit? d'un raisonnement r?side ?galement au c?ur de l'?criture.En second lieu, les figures de rh?toriques sont indispensables ? l'efficacit? de l'argumentation.

En effet, par leurs diff?rents proc?d?s, elles ? empreignent ? le lecteur de fa?on directe. En effet, l'utilisation de la m?taphore aide le lecteur ? comprendre l'argumentation plus facilement.

Figure de style, elle ? illustre ? une id?e, elle la rend imag?e, et assure donc un raisonnement d'autantplus accessible.

Nous avons ainsi dans Qu'est-ce que les Lumi?res ? de Kant une m?taphore fil?e (sur les lignes 23-24) ? Mais qui les rejetterait ne ferait cependant qu'un saut mal assur? au-dessus du foss? m?me le plus ?troit, car il n'a. »