Sujet : A quelles conditions pensez-vous que l’art et la littérature soient des armes efficaces pour défendre des idées ?
Publié le 05/09/2018
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A travers cette étude, nous avons soulevé la question de l’efficacité en relation avec le long ou court terme qu’une œuvre littéraire ou artistique peut transmettre pour enfin conclure qu’un combat d’idées à l’échelle de l’homme peut paraître interminable, mais qu’à l’échelle de l’humanité, il ne représente qu’une infime durée. C’est précisément cela qui nous a amené à notre seconde réflexion : qu’y a-t-il de nécessaire à une œuvre d’art pour plaider des idées de manière efficaces. Premièrement, les sujets défendus doivent être nobles, justes, et profonds, capables de toucher une population entière. Ensuite, la beauté de l’œuvre est primordiale si l’on veut toucher un maximum de gens. C’est ainsi que la notoriété arrivera, et c’est cette notoriété qui est nécessaire pour faire d’un livre, d’un tableau... une arme efficace. De plus, le contexte politique et social joue un rôle majeur sans lequel des artistes ne pourraient pas défendre des idées au travers de leurs œuvres. Nous avons donc vu que la littérature et l’art peuvent être mis au service de la défense d’idées, mais n’oublions pas une de leur fonction première, le divertissement.
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Diderot et d’Alembert fut considérée comme une véritable machine de guerre contre la monarchie absolue car elle
revendiquait des idées sensibles aux yeux du peuple telles que l’égalité entre les hommes, l’abolition des classes
sociales...
Elle se composait d’un grand nombre d’images dans le but d’être accessible à un maximum de
personnes.
C’est donc par son message profond et son accessibilité que l’encyclopédie parvint à gagner sa
notoriété.
C’est de cette notoriété que les auteurs se servent pour donner du poids à
leurs discours.
Il n’en reste pas moins qu’un œuvre d’art, belle dans le fond aussi bien que dans la forme, reconnue par le public,
puisse ne pas être une arme efficace :
A mon sens, la condition première pour qu’une œuvre littéraire ou artistique puisse être une arme efficace utilisée
pour défendre ses idées est le contexte social et politique dans laquelle elle est publiée.
Ainsi, le dix mai 1933 sous
le pouvoir d’Hitler, plus de 20 000 volumes à propos du communisme et de la religion juive ont été détruit car tous
ces livres représentaient des menaces contre le régime nazi.
On remarque donc que des œuvres de littérature ou
d’art peuvent être anéanties par le pouvoir.
Néanmoins, le contexte peut également favoriser la propagation d’une
idée.
Durant la période de l’humanisme, mouvement philosophique du seizième siècle prenant ses racines en Italie, de
nombreux moyens ont contribués à l’extension des idées humanistes en Europe : de nombreux marchands italiens
voyageaient et, colportés leurs idées, les rois en guerre dans les villes italiennes furent émerveillés devant la
richesse de leur patrimoine.
De plus, les humanistes visitaient de nombreux pays.
C’est ainsi que le contexte peut
faire de la littérature
un déchet, ou bien dans certains cas, une arme révolutionnaire.
A travers cette étude, nous avons soulevé la question de l’efficacité en relation avec le long ou court terme qu’une
œuvre littéraire ou artistique peut transmettre pour enfin conclure qu’un combat d’idées à l’échelle de l’homme peut
paraître interminable, mais qu’à l’échelle de l’humanité, il ne représente qu’une infime durée.
C’est précisément
cela qui nous a amené à notre seconde réflexion : qu’y a-t -il de nécessaire à une œuvre d’art pour plaider des
idées de manière efficaces.
Premièrement, les sujets défendus doivent être nobles, justes, et profonds, capables
de toucher une population entière.
Ensuite, la beauté de l’œuvre est primordiale si l’on veut toucher un maximum
de gens.
C’est ainsi que la notoriété arrivera, et c’est cette notoriété qui est nécessaire pour faire d’un livre, d’un
tableau...
une arme efficace.
De plus, le contexte politique et social joue un rôle majeur sans lequel des artistes ne
pourraient pas défendre des idées au travers de leurs œuvres.
Nous avons donc vu que la littérature et l’art
peuvent être mis au service de la défense d’idées, mais n’oublions pas une de leur fonction première, le
divertissement..
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