Sueurs Froides
Publié le 27/01/2013
Extrait du document
«
Flavières dit que ce théâtre est trop luxueux et rempli d’une
rumeur martiale et frivole mais il ne dira jamais pourquoi il
pense cela.
Flavières voit la guerre comme un devoir mais en aucun cas il
sent qu’il fait parti de se devoir.
À plusieurs reprises il
marche devant des marchands fermés car les hommes sont au front.
Et à chaque fois qu’il voit ces marchands fermés, il mentionne
qu’il est bien que des hommes assurent l’intégrité la France mais
que lui, il est très bien dans le confort de son chez-soi.
Comme
excuse, il se dit qu’il est un exclu et que la guerre n’avait
jamais voulu de lui.
Suite à un évènement inconnu (vous devrez lire le livre pour le
savoir), Flavières quitte pour Dakar ou il restera pendant 4 ans.
Lorsqu’il revient, la guerre est terminée.
Dès son retour, on
réalise très rapidement que Flavières avait cette vision
particulière car s’était son moyen de s’éloigner de la guerre.
Il
se montait une vision où l’impact de la guerre n’était pas
considérable.
Il avait peur et ne voulait pas se l’avouer.
Lors
de son retour, pour la première fois, il énumère tous les
dommages.
Le Talbot réquisitionné par l’état, la mort de son ami
Grévigne par des avions militaires croyant qu’il s’enfuyait, etc.
… C’est seulement à la page 110 que Flavières réalise (du moins
qu’il nous fasse réalisé) que la guerre l’avait aussi touché et
que c’est en parti pour cela qu’il s’est réfugié a Dakar.
Quelques jours après son retour en Europe, il quitte Paris pour
le Sud.
C’est une fois rendu à Monte-Carlo que l’on peut réellement voir
la France de l’après-guerre.
Pour vous mettre promptement dans le
contexte, la France de l’immédiat après-guerre est loin d’être
charmant.
Les gens retourne chez eux et tout est détruit,
l’économie ne roule pas très bien et plusieurs familles n’ont pas
de quoi manger.
Tranquillement, mais surement, la France ce
relèvera et par la suite une société de consommation sera
recréée.
Flavières prendra plaisir à vivre la grande vie.
Il
restera dans les hôtels le plus luxueux de la France tel que le
Waldorf Historia et L’Hôtel de Paris.
Il boit constamment de
bonne bouteille et du whisky de qualité.
Ca fréquentation va au
coiffeur tous les jours, ils achètent des vêtements des grands
couturiers et n’ont aucune limite.
L’argent n’est plus un
problème.
Flavières dit mot pour mot : « Nous avons tant
souffert, il faut bien se gâter.
» Lui qui avait toujours dit le
contraire, avoue avoir eu peur de la guerre (comme je l’avais dit
précédemment).
Flavières remarque aussi qu’il y a beaucoup de
jeunes enfants (enfants de très bas âges ou encore des bébés
naissants).
Comme au Québec, la France vivra son propre baby boom.
»
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