Stendhal dans La vie de Henri Brulard : « Un roman est un archet. La caisse du violon qui rend les sons c'est l’âme du lecteur »
Publié le 22/07/2012
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Le roman peut ainsi nous ancrer dans notre propre réel, celui que nous voulions oublier. En effet l’homme cherche parfois à oublier consciemment ce qui le dégoûte, ce contre quoi il ne peut rien faire. Or le réalisme lutte contre cela : il cherche à montrer à l’homme ce qu’il oubliait de voir. Les romans réalistes cherchent à dépeindre la réalité telle qu’elle est, s’opposant ainsi au romantisme. Il n y a aucun artifice et rien n’y est idéalisé. Zola s’atèle par exemple dans le roman L’Assomoir à montrer la réalité que vit le peuple de son temps. Il décrit dans ce livre, dans le style du reportage, les drames de la classe ouvrière au travers des ravages de l’alcool. Ce roman renvoie donc l’homme à ce qu’il voulait ignorer : l’ivresse, le malheur, l’ennui, la paresse comme avec le personnage Gervaise Macquart
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ce traité d'éducation sert de laboratoire à Rousseau.
La citation de Stendhal dans La vie de Henri Brulard : « le roman est un archet.
La caisse du violon qui rend les sons c'est l'âme du lecteur » montre donc que si leroman n'inspire par le lecteur il n'a aucune raison d'exister.
Or certains romans plaisent à certains et pas à d'autres, ainsi un roman reste personnel.
Il est parfoisdifficile de se plonger dans un roman, de se reconnaître dans l'œuvre, c'est en cela que la position du lecteur peut être difficile car il veut lire jusqu'au bout mais n'ytrouve pas d'intérêt.
Or sans lecteur il n y a pas de roman puisque l'œuvre est sans cesse repensée.
Ainsi le romancier doit s'occuper aussi de son lecteur pour que sonœuvre prenne toute son importance..
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