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Spleen et idéal: Spleen de Baudelaire (étude)

Publié le 07/09/2012

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baudelaire

Il faut noter le rétrécissement de l'espace, au long du texte, le ciel se réduit au crâne, le corbillard, qui en principe contient le corps, pour l'emmener en terre, est ici prisonnier de l'âme, n'assure pas son rôle, "défilent lentement dans mon âme" il n'y a pas d'arrêt, pensons à ces traditions d'obligation de sépulture pour assurer le repos de l'âme....Le silence est général, "muet...sans tambour...", seuls se détachent des cris "geindre, hurlement", privant le poète de ce qui permet son expression, les mots. la souffrance intérieure "engendre les songes "chez Aragon, ici, elle ne crée que le cri primal, viscéral, inarticulé, "affreux" Cette plainte n'est plus humaine, elle est celle de silhouettes fantômatiques, sans âmes, "sans patrie", pléonasme (errant). L'ombre des Enfers antiques. Il y a vraiment perte d'inspiration, mais Baudelaire extrait ici la poésie du désespoir absolu, la fleur du mal, où la perte d'inspiration elle-même devient, au final, source d'inspiration. Ce texte construit d'un bloc sur une métaphore illustre le symbolisme qu'affectionne le poète. "La singulière faculté d'apercevoir, ou plutôt de créer, sur la toile féconde des ténèbres, tout un monde de visions..." Les Paradis artificiels

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