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SILHON Jean de : analyse et critique de l'oeuvre

Publié le 14/10/2018

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SILHON Jean de (?-1667). Originaire de Gascogne (Sos, près d’Auch), Silhon vint à Paris très jeune et fut introduit auprès de Richelieu. Il se mit à son service, et le ministre le fit conseiller d’État, historiographe de France et l’imposa à l’Académie française dès la fondation de celle-ci. Par la suite, il fut secrétaire de Mazarin. Sa réputation de fidèle soutien des cardinaux-ministres était telle que, durant la Fronde, il fut menacé par le peuple de Paris insurgé, qui s’en prit à sa maison.

« Son œuvre est un exemple typique des productions de s auteurs inféodés au pouvoir en ce temp s, et soucieux de dé fendre les vues et les options de leurs protecteurs.

Après un ouvrage d'apologétique religieuse, les Deux Vérit és (1624), traitant de la Providence et de l'immorta­ lité de l' âme, il composa un Panégyriqu e de Richelieu (1629 ), où il combat les ultramonta ins, ho s til es au cardi­ nal.

Il dénonça la polit ique europé enne de la maison d ' Autriche dans le Ministre d'État (1631).

Il défendit Mazarin durant la Fronde par un Eclaircissement de qu.elques difficultés .wr L'administration du cardinal Ma zarin (1650).

Enfin , i l se cons acr a à un e réflexion sur la Certitude des connaissances humaines (1661), où il s'en prend aux pyrrhoniens et à Montaigne.

Chapelain a souligné son talent d'écrivain politique.

Ses travaux philo sop hique s furent appréciés, et, paradoxalement, à la génération suivante, Bayle leur accorda une place ünpor­ tante.

Il semb le qu e les possibilités de Silhon aient été quelque peu limitées par le rôle de polémiste politique auquel sa sit u ation sociale le contraignit.. »

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