Shakespeare
Publié le 07/02/2013
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Son oeuVre est généralement divisée en quatre périodes. La première ( 1590-1595) est celle des pièces historiques, comme Richard III ( 1592), des comédies inspirées de la comédie latine, comme La Comédie des méprises ou La Mégère apprivoisée, mais aussi Les Peines d'amour perdues, et Roméo et Juliette. La deuxième ( 1595-1601) est surtout celle des comédies romanesques : Le Marchand de Venise, Beaucoup de bruit pour rien, Comme il vous plaira, La Nuit des rois. Il écrit aussi une comédie bourgeoise, Les joyeuses Commères de Windsor, une féerie très élisabéthaine, Le Songe d'une nuit d'été et les deux parties de Henry IV et Henry V.

«
La maturité
La troisième période ( 160 1-1608)
est celle des grandes tragédies :
Ham/et ( 1600), Othe/Io, Macbeth et Le Roi
Lear.
Il crée aussi des comédies qualifiées
d'amères, car elles pourraient se terminer
en tragédies : Tout est bien qui ~nit bien,
Mesure pour mesure, ainsi que des drames
inspirés par !'Antiquité
:jules César,
T roilus et Cressida, Antoine et Qéopâtre,
Coriolan, Timon d'Athènes.
La vie personnelle de l'auteur, la politique
étrangère
et les événements historiques,
comme l'inquiétude de
la fin du règne
d'Elisabeth 1~.1a révolte d'Essex (1601),
ont probablement influencé le contenu
de ses œuvres .
Après
1608, il devient
romanesque, presque optimiste,
bien que sans illusions .
C'est la quatrième
période,
le féerique vient alléger le tragique.
Il écrit Cymbeline, Conte d'hiver et La Tempête.
Des thèmes éternels
Au cœur des passions les plus violentes
et les plus noires des hommes se trouve
le pouvoir.
Dès le début, Shakespeare
dépeint
un monde impitoyable d'intrigues
politiques, dénonçant l'horreur de la nature
du pouvoir : ceux qui le désirent
ou ont peur de
le perdre ne sont pas
seulement « méchants », mais victimes
pitoyables de leur passion.
D'après lui, l'amour est aussi tragique
que
le pouvoir.
En effet, les mouvements
du cœur ne peuvent être soumis à ceux
de
la raison : ils font souffrir ou mourir.
Le Théâtre du Globe à Londres, que dirigeait Shakespeare, a été reconstruit à l'identique et inauguré en 199 7.
Pas de décors, mais une scène qui s'avance au milieu des spectateurs pour les faire partidper.
L'Homme à la recherche
de lui-même
L'Homme, comme dans les drames antiques,
est donc
la proie du destin.
Cependant
Shakespeare
avec sa culture humaniste
est
un fris de la Renaissance :
ses personnages sont à
la recherche
d'eux-mêmes,
par-delà les apparences.
C'est
le sens du fameux monologue
d'Hamlet :
« ~ ou ne pas être h>.
Mais qu'y a-t-il derrière les apparences ?
Peut-être -comme nous le dit Shakespeare
à travers ses tragédies
et ses comédies -
seul ce songe qu'est notre vie nous
est donné et, pour percer certains
de ses secrets,
il nous faut courir le risque
de
la perdre .
Un art qui dépasse toutes
les traditions
La modernité des thèmes de Shakespeare
est évidente.
Il montre avec une finesse
psychologique étonnante et un remarquable
sens de l'action
les hommes en proie
à
des passions et à des sentiments universels.
Ses personnages peuvent aussi bien parler
en vers qu'en prose et, assez vite, il utilise
les« vers blancs »,c'est-à-dire non rimés,
donnant ainsi une grande souplesse
à ses phrases.
Roméo et Juliette en version fùturiste, dans un film de Barz Luhnnann de 1996.
Hamlet, l'un des personnages les plus célèbres des pièces de Shakespeare.
L'ŒUVRE TH ÉÂTRALE
Trente-sept pièces, considérées comme
l'œuvre théâtrale complète de Shakespeare,
sont publiées en 1623.
Seulement dix-huit
pièces sont complètes ; les autres sont issues
d'une reconstruction à partir de souvenirs
d'acteurs ou de souffleurs.
~ Pas de femmes
sur scène!
Dans le théâtre élisabéthain,
les personnages féminins étaient
souvent interprétés par
des hommes
travestis ou des castrats..
»
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