Scène 6 de l'acte III. Hernani de Victor Hugo.
Publié le 30/08/2014
Extrait du document
«
Chapitre 2 Le théâtre : texte et représentation
conquis Leon, et «affranchit» La province «du tribut des cent vierges» [v.
7);
quant à
Christobal, il n'hésita pas à se faire passer pour Le roi[« prit la plume»,
v.
13) pour sauver ce dernier d'une bataille dangereuse.
Ruy Gomez de Silva de
même fut un guerrier d'exception : c'est ce que soulignent Les hyperboles*
[«armures géantes», v.
18; «trois cents drapeaux», v.
19; «trente bataille»,
v.
19) et Le rejet du vers 20 sur Le vers 21 qui montre que Les conquêtes de Ruy
Gomez sont
telles qu'elles débordent La mesure du vers[« Conquit au roi Motril,
Antequera,
Suez/Nijar [...}»].
Parmi Les ancêtres valeureux, citons encore «Don
Jayme, dit le Fort» [v.
31).
qui «arrêta la met et cent Maures tout seul».
L'anti
thèse* entre Les deux termes aux sonorités très voisines [«cent» et« seul »l met
en Lumière Le courage extraordinaire de L'Espagnol.
Enfin, Le père du narrateur
Lui-même est un valeureux combattant comme Le Laisse entendre Le champ Lexi
cal du combat qui parcourt son portrait [«six cents hommes de guerre», v.
39;
«front», v.
43; «combattit», v.
44l.
En récapitulant Les hauts faits de ses aïeux,
Don Ruy Gomez signifie au roi
qu'il sera à Leur image, courageux.
Les ancêtres de
Don Ruy Gomez ont aussi des
qualités morales.
Parmi ces qualités, on trouve L'honnêteté, qui caractérise Don Blas, «qui, de
lui-même et dans sa bonne foi/S'exila pour avoir mal conseillé le roi» [v.
8-9).
Dans cette famille, on a L'honnêteté de reconnaître ses fautes et
de Les assumer.
Autre
qualité morale: Le désintéressement.
Jamais un Silva n'agit pour servir son
intérêt : au contraire, Don Jorge se dépouilla et «paya la rançon de Ramire./Roi
d'Aragon» [v.
14-15).
Quant à Ruy Gomez de Silva, Le nombre de ses victoires ne
L'empêcha pas de mourir pauvre [v.
21).
Toutefois, La principale qualité des Silva
est
La Loyauté, Loyauté à son roi d'abord, à ses amis ensuite, à ses ennemis enfin.
Don Sanche sauve son roi du combat et Don Jorge paye
sa rançon; Le père du nar
rateur est fidèle au «conte Alvar Giron, son ami» [v.
38) qu'il sauve des mains des
Maures de Grenade,
mais il respecte aussi le serment qu'il a fait aux Juifs, même
Lorsqu'ils sont poursuivis par Les Rois très catholiques [.
»
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