Scène 3 Acte V Dom Juan

« s’ouvre par une interjection qui exprime la douleur, la plainte et le regret.

Le spectateur, désormais habitué aux tours hypocrites de Dom Juan ne peut plus être dupé, surtout après la scène avec Dom Louis ; L’hypcrisie même de Dom Juan est flagrante dans cette scène.

l’insolence de Dom Juan est extrême, juste après sa douleur feinte, il exprime sa volonté de vouloir satisfaire Dom Carlos en employant des termes propres aux sentiments et à la sincérité « cœur, souhaittez « , ces sentiments prétendus sincères à l’écart de Dom Carlos sont directement rattrapé par le « mais » adversatif qui oppose à la volonté de Dom Juan, la volonté du Ciel.

Dom Juan, qui faisait preuve d’hypocrise envers les femmes alors qu’il est connu pour son libertinage de mœurs, va l’être cette fois envers la religion ; Dom Juan se met à énumérer ses résolutions qui lui sont inspirées par le Ciel, transformant cette métaphore céleste en véritable personnage antagoniste : c’est le Ciel qui l’oblige à se séparer d’Elvire.

De plus, il se donne le rôle de l’élu qui reçoit des messages de l’audelà.

Dom Juan décrit plus précisément cete nouvelle résolution, qui, selon lui, lui a été imposée (il joue ici le rôle du passif qui est totalement à la merci d’une instance qui le dépasse).

La négation restrictive « ne… point d’autres … que » montre que sa décision est prise (ferme) et qu’il n’y a aucune autre alternative.

Ces résolutions se manifestent par « quitter entièrement tous les attachements du monde », ce qui insinue une élévation vers le ciel, tel un saint ( péché de vanité, se compare à un véritable dévot complètement détaché des envies terrestres). Cette même vanité est de suite niée par le verbe « dépouiller », ce qui montre le côté mensonger de ses dires.

Notons également le champs lexical du péché « dérgélement criminels, aveugle jeunesse » qui s’oppose à celui de la rédemption et de la dévotion « austère conduite, corriger » anisi que des allusions d’ordre inferal « le feu ».

cette hyperbole crée un contraste voulu par Dom Juan, entre sa vie antérieur de débauche et ce qu’il aspire pour le futur.

Dom Carlos semble y croire. 3 ème réplique : Dom Carlos Don Carlos soucieux de l’honneur de sa sœur essaie par tous les moyens de convaincre Dom Juan de tenir sa promesse.

Le terme « ce dessein » qui est mis en relief renvoit directement aux bonnes résolutions de Dom Juan.

Don carlos semble le croire.

Il ne doute pas de la bonne intention de ce dernier ; il objecte simplement et montre à Dom Juan que cela n’entrave en aucun cas ses. »