Sallustre - « considérations sur les causes de la conjuration de Catilina »: La conjuration de Catilina

« A partir du premier extrait de texte « Considérations sur les causes de la conjuration de Catilina » nous pouvons observer comment cette conjuration a été perçue parles romains à travers l'écriture de Salluste.Il est dit que ce ne sont pas simplement les conjurés qui suivirent Catilina mais je cite « La plèbe toute entière, par amour du changement, approuvait sans exceptionl'entreprise de Catilina ».

L'homme s'est servi des conséquences de la République en place.

Les citoyens qui n'ont rien sont facilement malléables, ils envient les plusriches, sont contre les conservateurs et attendent un changement.

Ils sont prêts à tout car la misère « met aisément à l'abri de tout dommages ».C'est ce qui explique le mouvement important qui suivit Catilina.Pour Salluste, cette conjuration est un des évènements significatifs de la crise politique qui faisait rage à cette époque.

Rome n'est plus ce qu'elle était. Conclusion :L'œuvre de Salluste marque un progrès par rapport à ses prédécesseurs: il s'efforce d'expliquer les causes des événements politiques et les motivations des acteurs del'histoire.On peut quand même remarquer quelques faiblesses comme la chronologie et la géographie qui sont parfois imprécises et souvent fautives.

Il n'est pas tout le tempsimpartial et objectif, il prend parti pour les populares aux dépens des nobiles.Il est cependant capable de reconnaître les mérites de ses adversaires et les défauts de ses amis.Salluste n'a pas était très apprécié en tant qu'historien à l'époque.

Cela peut s'expliquer par l'utilisation d'expression archaïque.On lui a reproché d'avoir pillé Caton l'Ancien, de s'être autoproclamé juge des hommes politiques dans le déclin.

Salluste se justifiait lui en rendant la noblesseresponsable de la décadence de l'Etat romain.Il disait que « Je sais qu'il y aura toujours des gens pour voir en mes nobles et utiles travaux un divertissement frivole ».On peut don retenir Salluste comme un homme déterminé, soucieux de faire connaître ce qui s'est passé, de mettre l'accent sur les injustices.« La conjuration de Catilina » marque le début de sa vie d'historien.Notions : Les jardins les horti sallustiani : Nord ouest de Rome.

Appartenait à Jules Césars et à sa mort, sont acquis par Salluste.

Grace à sa fortune considérable, amassée enAfrique, il fait se fit construire une maison et l'habitat à partir de la mort de César lorsqu'il se retira de la vie politique. Cicéron : Marcus Tullius Cicero), né le 3 janvier 106 av.

J.-C., à Arpinum en Italie et assassiné le 7 décembre 43 av.

J.-C.

à Formia, est un homme d'État romain etun auteur latin.

Orateur remarquable, il publia une abondante production considérée comme un modèle de l'expression latine classique, et dont la plus grande partienous est parvenue.

S'il s'enorgueillit d'avoir sauvé la République romaine de Catilina, sa vie politique fut diversement appréciée et commentée : intellectuel égaré aumilieu d'une foire d'empoigne, parvenu italien monté à Rome, opportuniste versatile, « instrument passif de la monarchie » rampante de Pompée puis de César Tullianum : est le nom d'une ancienne prison de la Rome antique. Catilinaire : sont une série de quatre discours célèbres de Cicéron prononcés en 63 av.

J.-C., alors qu'il était consul, pour attaquer son adversaire Catilina, quiconspirait contre la République : la conjuration de Catilina. Allobroge : sont un Peuple gaulois situé entre l'Isère, le Rhône et les Alpes.

Ils passaient dans l'Antiquité pour de grands guerriers. Publius Nigidius Figulus : (vers 98 av.

J.-C.

- 45 av.

J.-C.).

Fondateur du néopythagorisme. Néopythagorisme : st un courant philosophique et ésotérique, dérivant de Pythagore, commençant au 1er siècle av.

J.-C.D...

à Rome grâce à Nigidius Figulus et àAlexandrie grâce à Eudore d'Alexandrie, divisé en diverses écoles. Gaius Antonius : Gaius Antonius Hybrida est un homme politique de la fin de la République romaine.

Il est le second fils de Marcus Antonius Orator et le frère deMarcus Antonius Creticus.

On ne connait pas sa mère, et il eut pour neveu Marc Antoine. Appius Claudius : homme politique romain qui fera chassé Salluste en dehors du Sénat pour immoralité. Titus Annius Milo Papianus : fut un homme politique romain à la fin de la République.

Né à Lanuvium dans le Latium, il est le fils de Gaius Papius Celsus, et futadopté par son oncle maternel, Titus Annius Luscus.

Il est issu d'une famille d'origine obscure, jouissant de la citoyenneté romaine, mais sans ancêtre ayant exercéune magistrature à Rome.

Il est client de l'illustre Cicéron. Fausta : Fille de Sylla et femme de Milon.

Connu pour ses écarts de conduites en faveur des hommes.Sulla : Publius Cornelius Sulla (†45 av.

J.-C.) fut un homme politique de la fin de la République romaine.

Sulla était le neveu de Lucius Cornelius Sulla Felix, ditSylla.

Certaines sources précisent qu'il était le fils du frère aîné du vainqueur de Caius Marius, et faisait ainsi partie de la gens des Cornelii, une très ancienne famillenoble.

Mais le père de Publius fut adopté lors de sa naissance par une famille équestre, plus précisément par le sénateur Sextus Perquitianus.

Publius Cornelius Sullafut élu consul en -66 pour l'an -65, avec Publius Autronius Paetus, mais ils furent tous deux accusés de conspiration contre le Sénat en tant que participants de laConjuration de Catilina et n'exercèrent jamais leur consulat.

Par la suite, il fut rappelé par Jules César à Rome et fut mentionné comme un général de la Bataille dePharsale.

Il mourut quelques temps plus tard, en -45. Publius Autronius Paetus : est un homme politique de la République romaine qui est impliqué dans la conjuration de Catilina.

Publius Autronius est élu consul en 65av.

J.-C.

avec Publius Cornelius Sulla, le neveu du Dictateur romain Lucius Cornelius Sulla, mais ne peut jamais accéder à son consulat car il est accusé, avec son co-consul, de viol des lois de la brigue.

Un an plus tard, il est condamné avec Publius Cornelius Sulla et Lucius Manlius Torquatus. Guerre civile : ne peut désigner qu'une guerre opposant des citoyens romains.

On ne saurait donc compter comme guerre civile les guerres serviles dirigées contre lesrévoltes d'esclaves, exclus par définition de la communauté politique, ni la guerre sociale qui opposa les citoyens romains à leurs alliés.En – 52 : L'anarchie règne à Rome.

Des combats de rues opposent des bandes rivales.

Pompée s'adresse au Sénat et est nommé sine collega (consul unique) dans lebut de rétablir l'ordre.

Bagarres sur la voie Sacrée lors des élections.

Cicéron manque d'être tué.

Alternativement maîtresses du Forum, les bandes de Clodius Pulcheret de Titus Annius Milon en viennent journellement aux mains.

Comme les élections consulaires n'ont pu avoir lieu, on nomme un interroi, M.

Aemilius Lepidus.

Lespartisans de Clodius l'assiègent alors dans sa maison, l'empêchent de sortir, et seule l'arrivée des bandes rivales de Milon vient le délivrer.

Pompée, de retour à Rome,est chargé de défendre l'État.

Il refuse la dictature et prend des mesures pour l'élection des consuls.

Calvinus et Messala sont enfin élus après l'arrestation du tribun dela plèbe Q.

Pompeius Rufus, responsable du retard des élections, sur ordre du Sénat.

Les deux consuls, devant les troubles, font rendre un décret qui interdit auxanciens préteurs ou consuls d'être nommés avant cinq ans au gouvernement.Varron (Marcus Terentius Varro) décrit la vie dans l'ancienne Rome dans son ouvrage Antiquitates Rerum Humanarum et Divinarum.Discours Pro Milone rédigé parCicéron pour défendre Titus Annius Milon, jugé pour le meurtre de Clodius Pulcher. Bibliographie :« Rome sous le regard des historiens latins.

Anthologie » d'Annette Flobert.

Edition GF Flammarion.« Historiens romains, histoire de la république tome 1.

Tite live et Salluste ».

Traduit et annoté par Gérard Walter.Bibliothèque de la Pléiade.

Edition Gallimard.« Salluste.

La conjuration de Catilina, la guerre de Jugurtha, Fragments des histoires »Etablit et traduit par Alfred Ernout, revu et corrigé par J.

Hellegouarc'h, professeur émérite à l'Université de Paris IV.. »