Sainte-Beuve a écrit que la « critique était l'histoire naturelle des esprits ». Que pensez-vous de cette définition ?
Publié le 15/02/2011
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I. La critique, se constituant comme genre, se donne une méthode. Elle se veut scientifique, historique : de cette tendance Sainte-Beuve donne une définition. — Rappel de ce qu'était la critique classique : dogmatisme.
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- Sainte-Beuve écrit : « En matière de critique et d'histoire littéraire, je ne connais pas de lecture plus délectable, plus féconde en enseignements de toutes sortes que la biographie bien faite d'un grand homme. » Etes-vous de l'avis de Sainte-Beuve ?
- Sainte-Beuve a dit qu'il a voulu, dans ses œuvres de critique littéraire, faire « l'histoire naturelle des esprits ». Expliquer cette formule.
- « La fable pour La Fontaine n'a été le plus souvent qu'un prétexte au récit, au conte, à la rêverie; la moralité s'y ajuste à la fin comme elle peut,», écrit le critique Sainte-Beuve (Lundis, VII). A la lumière des fables que vous avez étudiées, vous direz si vous partagez ce jugement. ?
- Taine écrit dans les « Nouveaux essais de critique et d'histoire »: « Nous avons vu dans La Bruyère un éloge du peuple, des réclamations en faveur des pauvres, une satire amère contre l'inégalité des conditions et des fortunes, bref les sentiments qu'on appelle aujourd'hui démocratiques.» Que pensez-vous de ce jugement ?
- Dans ses Nouveaux Lundis, Sainte-Beuve a présenté avec force l'objection essentielle adressée à la méthode critique de Taine. Quelle que soit l'influence sur une œuvre d'art — et Sainte-Beuve admet qu'elle est grande — du milieu, du moment ou elle est créée, il lui échappe encore, à cette méthode : « le plus vif de l'homme, ce qui fait que de vingt hommes, ou de cent, ou de mille, soumis en apparence presque aux mêmes conditions intrinsèques ou extérieures, pas un ne se ressemble et qu