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Saint-Simon (1675-1755) – Mémoires « La révocation de l'édit de Nantes » Commentaire composé

Publié le 11/11/2013

Extrait du document

saint simon

Saint-Simon 

Un grand seigneur à l’ambition déçu  Bien qu'il soit contemporain de Montesquieu et de Voltaire, Louis de  Rouvroy, duc de Saint-Simon, s'apparente peut-être plus au siècle de Louis XIV  qu'à celui des Lumières.  Sa situation est en effet paradoxale : aristocrate proche des milieux royaux  à l'époque du Roi-Soleil, il ne dresse pas moins de cette période, dans ses  Mémoires, un tableau tout à fait critique. Il rejoint ainsi, en apparence, certains  aspects de la contestation philosophique ; en réalité, nostalgique du règne de  Louis XIII, que son père lui a fait connaître et admirer, il fait figure de grand  seigneur égaré à une époque qui remet en question des valeurs auxquelles il  reste profondément attaché.  Historien précis et observateur cruel, moraliste sans illusion, aristocrate  d'une indépendance d'esprit affirmée, Saint-Simon est aussi un écrivain d'une  grande originalité. Il n'appartient réellement à aucun mouvement. 

Un grand seigneur 

Par son ascendance, Louis de Saint-Simon peut revendiquer la plus  ancienne et la plus haute noblesse. Louis XIV est son parrain. Il fréquente les  plus grands seigneurs du royaume et reçoit l'éducation réservée à ceux qui ont  pour vocation d'assumer les hautes charges de l'État. Il commence une carrière  d'officier en 1691 et gagne avec bravoure ses galons de colonel. Il n'a pas encore  vingt ans ! C'est à cette époque qu'il commence à écrire, prenant des notes à  propos d'événements qu'il vit ou dont il est le témoin

Contenu 

Saint-Simon .............................................................................................................................. 2 

Un grand seigneur à l’ambition déçu ..................................................................................... 2 

Un grand seigneur................................................................................................................. 2 

Un ambitieux déçu ................................................................................................................ 2 

L'écrivain solitaire ................................................................................................................. 3 

Les Mémoires (écrits de 1739 à 1750, publiés en 1830) ............................................................. 3 

« La révocation de l'édit de Nantes « ........................................................................................ 4 

Commentaire composé ............................................................................................................. 7 

Introduction ............................................................................................................................. 7 

I. ÉTUDE DU CHAMP LEXICAL DE LA VIOLENCE .......................................................................... 7 

a) Repérage et classification .................................................................................................. 7 

b) Interprétation ................................................................................................................... 8 

II. LA CRITIQUE DU ROI ............................................................................................................. 9 

a) La réalité de la situation .................................................................................................... 9 

b) Les réactions du roi ........................................................................................................... 9 

Conclusion .............................................................................................................................. 10

saint simon

« Saint -Simon Un grand seigneur à l’ambition déçu Bien qu'il soit contemporain de Montesquieu et de Voltaire, Louis de Rouvroy, duc de Saint -Simon, s'apparente peut -être plus au siècle de Louis XIV qu'à celui des Lumières. Sa situation est en effet paradoxale : aristocrate proche des milieux royaux à l'époque du Roi -Soleil, il ne dresse pas moins de cette période, dans ses Mémoires, un tableau tout à fait critique.

Il rejoint ainsi, en apparence, certains aspects de la contestation philosophiqu e ; en réalité, nostalgique du règne de Louis XIII, que son père lui a fait connaître et admirer, il fait figure de grand seigneur égaré à une époque qui remet en question des valeurs auxquelles il reste profondément attaché. Historien précis et observateu r cruel, moraliste sans illusion, aristocrate d'une indépendance d'esprit affirmée, Saint -Simon est aussi un écrivain d'une grande originalité.

Il n'appartient réellement à aucun mouvement. Un grand seigneur Par son ascendance, Louis de Saint -Simon peut re vendiquer la plus ancienne et la plus haute noblesse.

Louis XIV est son parrain.

Il fréquente les plus grands seigneurs du royaume et reçoit l'éducation réservée à ceux qui ont pour vocation d'assumer les hautes charges de l'État.

Il commence une carrière d'officier en 1691 et gagne avec bravoure ses galons de colonel.

Il n'a pas encore vingt ans ! C'est à cette époque qu'il commence à écrire, prenant des notes à propos d'événements qu'il vit ou dont il est le témoin. Son mariage avec Marie -Gabrielle de Duf ort de Lorge, fille d'un maréchal de France, le fait entrer dans une famille qui devrait assurer son crédit et sa fortune.

Il s'agit d'un mariage arrangé, comme c'est la coutume, mais il donne cependant naissance à une grande et profonde passion.

Saint -Sim on et sa femme forment un couple uni dont la fidélité est admirée et enviée de toute la cour. Un ambitieux déçu Sa carrière militaire ne le satisfait pas pleinement.

Il quitte donc l'armée en 1702 et s'établit à Versailles, se livrant à une observation mi nutieuse des comportements et des attitudes de la cour.

Le roi lui -même n'est pas épargné.

Saint -Simon n'hésite pas à faire connaître ses critiques sur les mœurs en usage à la cour.

Facilement intrigant, il participe à de nombreuses cabales dans l'espoir de jouer un rôle important après la mort du roi.

Mais la mort prématurée du Dauphin, le duc de Bourgogne, en 1711, ruine ses plans.

Il se retire alors sur ses terres à La Ferté -Vidame, persuadé d'assister à la fin de la monarchie et au déclin de la France.. »

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