Ronsard - Commentaire comparé de français : sonnets XXXIX et LI publié en 1578 dans le recueil : Le second livre des sonnets pour Hélène
Publié le 15/02/2015
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Commentaire comparé de français de la page 244 Nous allons commenter deux poèmes de Pierre de Ronsard, les sonnets XXXIX et LI publié en 1578 dans le recueil : Le second livre des sonnets pour Helene (Hélène de Surgères). Ce recueil comprend cent onze sonnets et quatre autres poèmes répartis en deux livres. Né au sein d'une famille noble, Pierre de Ronsard se tourne vers une carrière ecclésiastique pour s'assurer un revenu constant. Cela lui permet de se consacrer à la poésie. Ronsard ne fait pas d'études littéraires régulières, il apprend sous l'influence de beaucoup d'écrivains. Il partage sa vie entre Paris et la Touraine où il décède en 1585. Ces sonnets s'apparentent au genre du "blason". Le blason était un genre très prisé au XVIe siècle. On appelle ainsi une ...
«
Nous avons donc découvert un Amour qui tue.
Maintenant nous allons nous intéressé a qui cet amour
est dédié...
Ensuite, Une idéalisation de la femme peut être
perçue à travers ces 2 textes.
Les yeux et les
cheveux.
Deux éléments qui ont une forte charge
émotionnelle, érotique, voire fétichiste pour les
cheveux, et qui ont un point commun : ils sont
indéfinissables.
Si les yeux sont des organes assez
indéfinissable et mystérieux, il en est un peu de
même des cheveux."Menus, primes, subtils, (...) Entre
noirs et châtains, bruns, déliés et longs" [txt 2, l.
2/3].
La chevelure, comme l'œil, n'a "ni chair, ni
sang" [txt 1, l.5], elle a quelque chose
d'immatériel.
Elle est mouvante, elle est changeante, flottante,
elle n'a pas de forme et sa couleur "entre noir et
châtain" fluctue selon la lumière.
Femme de feu,
femme d'eau, deux éléments antinomiques; Déesse d'eau
et déesse de feu.
C'est la dualité même de la femme,
et le sens profond des deux poèmes.
La femme séduit
et fait souffrir, elle est objet de désir et cause de
souffrance.
On pressent Vénus même dans le premier
sonnet, où elle n'est pas explicitement nommée.
Ces derniers paragraphes nous ont permis de
décrire un amour porté à une femme mystérieuse.
Nous
allons donc nous attardé sur un certain paradoxe...
Enfin, Nous découvrons un paradoxe dans le
portrait élogieux de la femme, en opposition avec ses
pouvoirs destructeurs, paradoxe introduit par un
poète captif et martyr.
C'est bien sûr ce qui ressort
des deux textes.
Que ce soit par les yeux, qui
envoient "cent mille sagettes"[txt 1, l.8], ou par
les cheveux dont la vue cause "cent pointes
d'aiguillon"[txt 2, l.6] et qui retiennent
prisonniers l'amoureux transi, amour rime avec
asservissement et douleur.
On est clairement dans la
rhétorique de l'amour courtois du Moyen Âge.
Ce commentaire comparé des deux blasons, nous a
donc permis d’observer une femme insaisissable et
méconnu qui fait paradoxalement souffrir tous ceux.
»
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