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Ronsard

Publié le 17/01/2022

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ronsard
Prénom : Pierre (de) Né en : 1524 Mort en : 1585
Famille : Il naît près de Vendôme, dans la vallée de la Loire (comme Rabelais et Du Bellay), dans une famille de petite noblesse.
Études : En 1535, il sert comme page le premier fils du roi, puis le roi lui- même, Charles d'Orléans.
Vers 1537 : Voyage en Écosse, puis en Allemagne.
1542 : À la suite d'une longue maladie, il est atteint d'une forte surdité, renonce à ses ambitions, devient ecclésiastique, et entre étudier pendant sept ans la littérature grecque et latine au collège humaniste de Coqueret, avec Du Bellay et Baïf, formant avec eux « la Brigade « qui deviendra la Pléiade.
Le grand poète
 
1550 : Après la publication de ses Odes, il devient le poète le plus en vue de son temps.
1558 : Il devient le poète officiel de la cour, et le restera pendant tout le règne de Charles IX. Il cherche une plus haute inspiration à travers des œuvres plus amples.
L'épopée et le discours politique
 
1562 : Au début des guerres de religion, Ronsard prend parti coutre les protestants (les Discours). Il souhaite défendre le roi et les catholiques. 1565 : Il obtient un prieuré et publie des poésies légères. 1572 : Un mois après le massacre de la Saint-Barthélemy, Ronsard fait publier La Franciade, grand poème épique autour duquel le pays doit, selon lui, retrouver son unité.
La retraite du poète
 
1574 : Après la mort de Charles IX, Ronsard perd peu à peu sa situation à la cour, car Henri III lui préfère le poète Desportes. Malade, il se retire dans ses prieurés.
1585 : Il meurt dans son prieuré de Saint-Cosme.
Œuvres
 
1550 : Odes.
1552 : Les Amours (« Amours de Cassandre «). 1555-1564 : Hymnes.
1556 : Continuation et Nouvelle Continuation des Amours (« Amours de Marie «). 1560 : Première édition de ses Œuvres.
  1. : Discours sur les misères de ce temps. 
  2. : Réponse aux injures et calomnies de je ne sais quels prédicants et ministreaux de Genève.
1565 : Élégies, Mascarades et Bergeries.
1572 : La Franciade.
1578 : Sonnets pour Hélène.
 
1586 : Derniers vers.
Variété de l'œuvre de Ronsard
L'art de Ronsard s'est exercé dans des domaines variés. C'est un poète complet.
Poète érudit
Ronsard, en bon humaniste, pratique l'imitation des Anciens et des Italiens. Il imite le poète grec Pindare dans les Odes, il s'inspire de Pétrarque dans les Amours. Il reprend à son compte l'épicurisme d'Horace, qui incite à profiter de la vie.
Poète de cour
Il compose des pièces de circonstances pour plaire à la cour. À l'occasion des fêtes royales, il compose des vers qui seront réunis dans le recueil Élégies, Mascarades et Bergeries.
Poète politique
Le début des guerres de religion pousse Ronsard à prendre parti du côté du roi et des catholiques. Délaissant la poésie légère, il compose des Discours, une Remontrance au peuple de France. Ces poèmes lui attirent des réponses virulentes de la part des protestants. Il poursuit la polémique avec sa Réponse aux injures.
Poète épique
À la demande de Charles IX, il compose une épopée, La Franciade, qui doit magnifier les ancêtres du roi et rassembler le peuple français. Il imite Homère et Virgile de façon assez servile, en notant avec un secrétaire des expressions de ces auteurs antiques à reprendre pour son propre poème. Mais il n'écrit que 4 chants sur les 24 prévus. Cette épopée est un échec.
 
 
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Unanimement reconnu par ses contemporains comme le « prince des pontes », meprise ensuite par Malherbe, accuse par Boileau de parler grec et latin en francais, oublie pen- dant deux Sides, restaure a mi-hauteur et non sans condescendance par Sainte-Beuve qui accor- dait qu' « apres un peu d'ennui et de desappoin- tement » on pouvait en venir « sinon a faire grace a sa renommee, du moins a la concevoir », Pierre de Ronsard, dont on salt quelle impor- tance il attachait au jugement de la postarite, est ainsi devenu par une singuliere destinee le plus mal connu de nos grands poites, « le plus grand de nos pontes inconnus » (1). « Je suis, Ronsard, et cela to sueffise...» Son pore, Louis de Ronsard, etait lui-m8me un gentilhomme 'ear& compagnon et serviteur de Francois P.

Des 1536, il place Pierre, son fils cadet, Oleve jusque-la dans sa province natale du Vendomois, aupres de la famille royale.

L'enfant a douze ans, et pendant quatre ans it regoit une formation de page, qui le prepare normalement a une carriere militaire convenable a un homme de sa race.

C'est a ce moment qu'il voyage, jusqu'en Ecosse, jusqu'en Allemagne.

Puis, a la fin de 1540, il tombe malade et reste « demi-sourd ». Infirme, it ne peut plus pretendre a la carriere des armes.

En 1543, son pore le fait donc tonsu- rer : desommis, sans etre tenu a d'autre obligation que le calibat, il est devenu apte a recevoir en commende des bOnefices ecclOsiastiques.

Sage precaution : c'est de tels bOnOfices qu'il vivra plus tard.

II mourra d'ailleurs dans l'un de ses prieures des bords de la Loire, a Saint-Cosme- lez-Tours. 1.

Gilbert Gadoffre, Ronsard par luiernime.

Cependant, faute de devenir capitaine ou diplomate au service du roi, it choisit la poesie. Il suit les cours de Daurat au college de Coque- ret (1), il parfait sa connaissance des langues anciennes en 'name temps qu'avec ses compa- gnons de travail, ceux qu'il appelle « la Brigade », iI &bore de nouvelles doctrinespottiques. 1550 marque son entrée dans la litterature : it publie ses premieres Odes qui suscitent l'enthou- siasme des uns et la reprobation des autres. D'annee en annee sa reputation s'impose.

Il est le poite favori de Marguerite de France (la sceur d'Henri II), de Marie Stuart, de Charles IX. De fawn a peu pros ininterrompue, it ne cesse de publier jusqul sa mon, le 27 decembre 1585. Defense et illustration de la poesie francaise Dans cette production abondante et variee, les tons, les rythmes, les themes, les procedes s 'enrichissent constamment, les sonnets amou- reux suivent les odes, ies chansons et les madri- gaux precedent les grands hymnes philosophiques, 1.

Voir p.

121. 4ea*Le manoir de la Possonniere, au village de Couture, non loin de Vendome, oil naquit Ronsard. C Lapie -HMI RONSARD (1524-1585) « Somme, partout il a été supérieur aux autres, et partout il a été égal à lui-même » : ainsi s'exprimait du Perron dans son Oraison funèbre de Ronsard.

Unanimement reconnu par ses contemporains comme le« prince des poètes», méprisé ensuite par Malherbe, accusé par Boileau de parler grec et latin en français, oublié pen­ dant deux siècles, restauré à mi-hauteur et non sans condescendance par Sainte-Beuve qui accor­ dait qu' « après un peu d'ennui et de désappoin­ tement » on pouvait en venir « sinon à faire grâce à sa renommée, du moins à la concevoir », Pierre de Ronsard, dont on sait quelle impor­ tance il attachait au jugement de la postérité, est ainsi devenu par une singulière destinée le plus mal connu de nos grands poètes, « le plus grand de nos poètes inconnus » (1).

«Je suis, dis-je, Ronsard, et cela te suffise ...

» Son père, Louis de Ronsard, était lui-même un gentilhomme lettré, compagnon et serviteur de François Ier.

Dès 1536, il place Pierre, son fils cadet, élevé jusque-là dans sa province natale du Vendômois, auprès de la famille royale.

L'enfant a douze ans, et pendant quatre ans il reçoit une formation de page, qui le prépare normalement à une carrière militaire convenable à un homme de sa race.

C'est à ce moment qu'il voyage, jusqu'en Écosse, jusqu'en Allemagne.

Puis, à la fin de 1540, il tombe malade et reste « demi­ sourd».

Infirme, il ne peut plus prétendre à la carrière des armes.

En 1543, son père le fait donc tonsu­ rer :désormais, sans être tenu à d'autre obligation que le célibat, il est devenu apte à recevoir en commende des bénéfices ecclésiastiques.

Sage précaution : c'est de tels bénéfices qu'il vivra plus tard.

Il mourra d'ailleurs dans l'un de ses prieurés des bords de la Loire, à Saint-Cosme­ lez-Tours.

1.

Gilbert Gadoffre, Ronsard par lui-même.

Cependant, faute de devenir capitaine ou diplomate au service du roi, il choisit la poésie.

Il suit les cours de Daurat au collège de Coque­ ret (1), il parfait sa connaissance des langues anciennes en même temps qu'avec ses compa­ gnons de travail, ceux qu'il appelle« la Brigade», il élabore de nouvelles doctrines poétiques.

1550 marque son entrée dans la littérature : il publie ses premières Odes qui suscitent 1 'enthou­ siasme des uns et la réprobation des autres.

D'année en année sa réputation s'impose.

Il est le poète favori de Marguerite de France (la sœur d'Henri Il), de Marie Stuart, de Charles IX.

De façon à peu près ininterrompue, il ne cesse de publier jusqu 'à sa mort, le 27 décembre 1585.

Défense et illustration de la poésie française Dans cette production abondante et variée, les tons, les rythmes, les thèmes, les procédés s'enrichissent constamment, les sonnets amou­ reux suivent les odes, ies chansons et les madri­ gaux précèdent les grands hymnes philosophiques, 1.

Voir p.

121.

Le manoir de la Possonnière, au village de Couture, non loin de Vendôme, où naquit Ronsard.

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