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« Rompre l’os et sucer la substantifique moelle »

Publié le 24/09/2015

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« Rompre l’os et sucer la

substantifique moelle «

Éducation

Gargantua

Une éducation selon ses précepteurs de la Sorbonne

Une éducation moquée et qui apporte très peu : On se lève après le soleil, Gargantua parle de

« vingt-six ou trente messes « (hyperbole), il récite des chapelets, il étudie enfin « une malheureuse

demi-heure «, il passe tout son temps à manger après quoi, il joue. (Chap. XX)

Une éducation selon Ponocrates

Une éducation qui met en valeur certaines idées de Rabelais : On se lève à quatre heure, il apprend à

tirer des conclusions de ce qu’il lit, il récite les leçons retenues, … En une journée, on a le mélange

d’un enseignement théorique, appliqué, d’une pratique des arts et des exercices physiques. Aucun

instant de la journée n’est laissé libre. (Chap. XXI)

Pantagruel

Une éducation complète

La lettre que Gargantua adresse à son fils fait notamment l’inventaire du savoir à acquérir. Gargantua

veut voir en son fils un « abîme de science «. Non pas un apprentissage purement théorique, mais un

abîme de science acquis par l’expérience personnelle (tour de France universitaire). (Chap. VIII)

« Gargantua se moque des moines : inutilité sociale, peu proche des gens, comparés à des latrines, ils ne comprennent les prières qu’ils récitent machinalement ou n’y pensent pas (Chap.

XXXVIII) Grandgousier se moque des pèlerins et compare leurs pèlerinages à des « voyages oiseux et inutiles. (Chap.

XLIII) L’encouragement à une pratique religieuse différente (plus humaniste) Gargantua mets en avant les pratiques de Frère Jean, en opposition de celles des autres moines (Chap.

XXXVIII) Grandgousier encourage les pèlerins à « [entretenir] [leurs] familles, [travailler] chacun à [leur] métier, [instruire] [leurs] enfants et [vivre] comme l’enseigne le bon apôtre saint Paul.

(Chap.

XLIII) Pantagruel Une pratique humaniste Comme dans Gargantua, Rabelais mets en avant une religion humaniste.

Il critique la pratique des théologiens de la Sorbonne comme à son habitude tout en faisant évoluer en Pantagruel une foi sincère et évangélique.

(Prière de Pantagruel lors du combat contre Loup-Garou (Chap.

XIX)). »

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