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Roman publié par Louis-Sébastien Mercier en 1771.

Publié le 02/04/2023

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« L’An 2440, rêve s'il n'en fut jamais. https://archives.ecole-alsacienne.org/CDI/pdf/1301/130126_MER.pdf Un roman publié par Louis-Sébastien Mercier en 1771. Premier roman d'anticipation dans lequel on retrouve le programme de la philosophie des Lumières. Première utopie qui se situe ailleurs dans le temps, et non plus sur une autre Terre (L'anticipation est un genre littéraire et cinématographique, constitué par les œuvres dont l'action se déroule dans le futur, proche ou lointain.) Critique très vive des mœurs du XVIIIe, tout en proposant une réflexion nouvelle sur la notion du mérite personnel.

C'est un discours qui s'inscrit dans la lignée des philosophes de l'époque et tout particulièrement de Rousseau. Sous la fiction d’un songe, Louis-Sébastien Mercier envisage l’avenir de la France dans un futur lointain.

Prenant Paris pour décor, il se projette en 2440, faisant de la capitale une ville idéale, hygiénique et démocratique, à l’inverse de celle décrite dans son Tableau de Paris. L'An 2440, Rêve s’il en fut jamais est l’aboutissement sous forme romanesque du projet philosophique et politique des Lumières.

Dans ce roman d’anticipation, Mercier réalise les utopies dont il rêvait en matière d'éducation, de morale et de politique, tout en condamnant violemment la société de son temps. Le narrateur, après une discussion avec un Anglais, qui lui montre toutes les tares de la société française en ce dernier tiers des Lumières (1770, sous le règne de Louis XV), s’endort et se réveille, après avoir dormi six cent soixante-dix ans, en 2440 au milieu d’une société bien des fois renouvelée dans une France telle que son imagination pourrait la désirer, libérée par une révolution paisible et heureuse.

L’oppression, les abus ont disparu ; la raison, les lumières, la justice règnent.

Tout le roman montre ce Paris renouvelé et se termine sur une scène où le narrateur va à Versailles et retrouve le château en ruine où il rencontre un vieillard qui n'est nul autre que Louis XIV : le vieux roi pleure, miné par la culpabilité.

Un serpent, tapi dans les ruines, mord le narrateur qui se réveille. extrait j'arrive, je cherche des yeux ce palais superbe d'où partaient.... »

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