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ROLAND (Jeanne-Marie ou Manon Phli-pon, Mme)

Publié le 06/05/2019

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ROLAND (Jeanne-Marie ou Manon Phli-pon, Mme), écrivain français (Paris 1754 - id. 1793). Fille d'un graveur parisien, elle s'enthousiasma pour les idées nouvelles, que ce soient les principes des Lumières ou l'émotion vertueuse de Jean-Jacques Rousseau. Elle communia avec son mari Roland de La Platière (1734-1793) dans ce même amour de la littérature et de la philosophie. C'est à elle qu'il adressa ses Lettres écrites de Suisse, d'Italie, de Sicile et de Malte (1780). Elle collabora aux recherches économiques de son mari et assura sa carrière par les relations qu'elle noua en son salon de la rue Guénégaud, où affluaient les visiteurs : Pétion, Robespierre, Desmoulins, Condorcet, Buzot. Elle fut l'égérie des Girondins et, plus que Roland lui-même, le ministre de l'intérieur. Ne cachant pas son aversion pour Danton et Robespierre, initiatrice du projet de garde de la Convention, elle fut arrêtée avec les Girondins (1er juin 1793). Elle intéresse l'histoire de la littérature par les Mémoires qu'elle composa durant sa détention avant de mourir sur l'échafaud. Sur le modèle des Confessions de Rousseau, elle entreprit un récit de sa vie et ne recula pas devant des aveux intimes. Ces Mémoires ont été publiés en 1795 sous le titre d'Appel à l'impartiale postérité dans une version abrégée. Le manuscrit ne parut in extenso qu'en 1864. Il était alors accompagné d'une œuvre de jeunesse, le

 

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