Robert Desnos: Ce cœur qui haïssait la guerre (commentaire)
Publié le 09/12/2011
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Robert Desnos est né en 1900 et mort en 1945. Poète surréaliste, adepte des jeux poétiques aux côtés de ses amis André Breton, Paul Eluard, Louis Aragon, il a eu sous hypnose la prémonition de son destin. Il s’est engagé dans la résistance, a été déporté en 1944 et il est mort dans le camp de concentration de Terezin en Tchécoslovaquie peu de temps avant la libération de ce camps par les armés alliés. Les poèmes du recueil « destiné arbitraire « publié en 1975, on été écrit pendant cette période trouble de la guerre.
Le poème, « ce cœur qui haïssait la guerre « est composé de 2 strophes peu distinct comportant 30 vers irréguliers (libre)
«
4) La justification et son choix
(v.12) La conjonction « mais » ouvre le vers, cela rappel les réticences du poètes.
Se
n’est pas un écho mais la réalité .
(v.23) La majuscule à « Liberté » en fait maintenant une valeure, un idéale à défendre
pour que l’espoir de paix se réalise
Cette paix est exprimée par la métaphore de l’aube (v.27)
Cette liberté justifie « le réveil des vieilles colères », donc s eul la défense de la liberté
peut justifier qu’on fasse la guerre.
De plus (v.28) on a la conjonction « car », ici ce connecteur logique à pour but
l’explication et la résolution du paradoxe initial.
Bilan du I : Ce poème est donc argumentatif, il défend une thèse claire, le choix du combat et
l’appelle à la Résistance contre l’Occupant nazi, il le justifie au non de l’amour de la liberté et
de la vie libre aujourd’hui menacé.
II) Poème chargé d’une grande force émotionnelle
1) Poème lyrique (= expression de s entiments personnels)
D’abord tout au long du poème il parle de son cœur, ce choix n’est pas un hasard car
on situe au niveau du cœur le siège des émotions.
Robert Desnos dit « ce cœur », c’est déictique car on a l’impression que son cœur est
indépendant de sa personne.
A partir de cette évocation du cœur on a une description des sensations qui l’animent,
le sang dans ses veines, le gonflement, le bruit dans sa cervelle, on a tout un champs
lexical du corps et de la physiologie.
2) La communion avec les autre s hommes
Le mot cœur passe au pluriel « d’autres cœurs battant comme le miens » (v.14- 15).
La répétition de « même au vers 15 montre la réunion, l’harmonie, l’entente
parfaite.
On a aussi une communion avec la nature.
Défense de cette liberté liée au
senti ment d’osmose avec la nature ( de battre à l’unison de la nature).
Toutes les
saisons (marée/saison) et tout le temps (opposition jour/nuit) qui donne un rythme
binaire.
3) Un poème également épique
On a tout un champ lexical de la guerre et de la bataille.
M étaphore et comparaisons qui assimile le corps h umain à une machine de guerre
( vers 10) , (vers 4 -5 ) corps devient un explosif, métapho re épique du vers 15 :
«assaut » vocabulaire militaire.
»
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