Ridicule
Publié le 15/02/2024
Extrait du document
«
L'histoire n'est pas clairement datée, elle se passe dans la seconde partie du
règne de Louis XVI.
A Versailles, l'aile gauche du château est réservée au
gouvernement, l'aile droite à la Cour futile, oisive, où l'on passe le temps en
fêtes, bons mots et jeux d'esprits.
La cour est représenté dans Ridicule comme un espace de pouvoir.
En effet
Ponceludon se rend à la Cour pour demander une audience au roi afin d’obtenir
des finance pour asséché les marré de sa région.
Dans le film Ponceludon va
deux fois à la Cour.
Après avoir été ridiculisé lors d'un dîner organisé par Mme
Blayac, il retourne sur ses terres, mais revient déterminé à tout mettre en
œuvre pour aider la population.
Pour accéder au roi Ponceludon erre de
cabinet en cabinet, d’antichambre en antichambre.
Au cours de cette errance il
rencontre d’autres nobles, dans le même cas de lui, comme le Baron de
Guéret.
Le pouvoir est donc avant toutes choses une affaire de coulisses.
Ponceludon n’obtient finalement pas une audience par les voix officielles.
En
fait, la réalité du pouvoir dépendait de la faveur du roi et de son entourage.
C’est la vie sociale à la Cour qui permet à Ponceludon d’accéder au Roi.
Il s’agit
en effet de se faire remarquer et de faire preuve de bel esprit.
Les lieux les
plus décisifs n'étaient donc pas les lieux officiels, mais les salons où se jouaient
les cartes ou les célèbres jeux de supporters, les promenades ou encore les lits
des nobles dames qui favorisaient la carrière de leurs prétendants.
La cour est aussi un espace où les apparence sont elles aussi très importantes.
En arrivant les souliers crottés cher Mme de Blayac, Ponceludon ce fait tout de
suite remarquer cela signale sa nature de provincial et donc de celui qui n’a
pas de faveurs.
Les courtisans sont poudrés et portent des perruques, cela démontre que la
Cour est le domaine de la tromperie, de l’apparence et de l’hypocrisie.
Quand
madame de Blayac et l’abbé trichent au jeu de l’éventail, qu’ils fomentent un
complot pour perdre Ponceludon lors d’un repas, ou que Mme de Blayac
imagine de le faire tomber lors du bal masqué pour se venger de son
inconstance, montre bien que la morale ne règne pas à Versailles.
De fait la
cour est un théâtre où chacun est en représentation.
Enfin La cour est un milieu clos et refermé sur lui-même .
Le film ne cesse de faire des comparaisons entre la Cour et d’autres domaines.
Premièrement
avec
les
marré
de
la
Dombes
Le contraste est évident entre la souffrance du peuple, escroc, pauvre, malade,
et le divertissement constant d'une classe aristocratique.
La demeure du marquis de Bellegarde est un espace entre les deux : marquée
par la nature,
l'expérience de Mathilde et la liberté du sourd-muet
Paul, la demeure semble avoir échappé à l'influence néfaste de la cour.
Mais ce
t espace n'empêcha pas celle-ci par l’intermédiaire de Madame de Blayac
d'exercer son influence en plaçant
Paul auprès de l'abbé
d'Epe.
La résidence du marquis
s'oppose cependant à la cour, car elle représente l'espace des Lumières.
On sort de la Cour, soit comme Ponceludon en s’en éloignant , soit en mourant
à cause du ridicule comme M.
de Blayac, le baron de Guéret ou encore
l’ingénieur royal au terme du duel.
Madame de Blayac quand a elle, a sacrifié
ses sentiments à l’espace de la Cour, dont elle reste prisonnière
En conclusion, Ridicule est une satire et une caricature de la société des
aristocrates de l'époque.
Ce film prône l'esprit des Lumières : l'engouement
pour les sciences, la....
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