Rhinocéros de Ionesco

« système, qui s’accommode aux exigences de la société, employé modèle.

Bérenger lui ne correspond pas aux critères de bienséance (il boit, fume, fait la fête et ne brille pas par son travail).

Dans ce premier acte on assiste à une dévalorisation des clichés de pensées.

- Le 2eme acte : se déroule le lendemain.

Bérenger est sur son lieu de travail.

On apprend que M.

Boeuf, l'un de leur collègue s'est transformé en rhinocéros.

Dans le deuxième tableau, Berenger et le spectateur assistent en direct à la transformation de Jean en rhinocéros.

(fureur barbare (références aux valeurs de ligné, pureté)).

Ce phénomène est contagieux, il passe des milieux populaires aux milieux des intellectuels (M.

Boeuf, puis l'instituteur M.

Botard puis l'intellectuel, M.

Dudard ds l'acte 3).

- Dans le 3eme et dernier acte , les rhinocéros sont partout (dans la rue, à la radio).

Cet acte est marqué par la transformation de personnes qui ont un statut élevé dans la société ou reconnues comme intellectuel , intelligentes ( ex : logisticien).

Bérenger est chez lui avec Daisy, dont il est amoureux depuis le début.

Ils se déclarent leur flammes, s'aiment un instant avant de se disputer à propos des rhinocéros (Daisy les trouve beaux).

Pendant la dispute elle quitte l'appartement, laissant Bérenger seul.

C'est là qu'arrive le monologue final sur lequel nous allons nous attarder aujourd'hui. Avant d'entamer la lecture, a savoir : au long de l'acte 3 apparaissent des têtes de rhinocéros stylisées qui se fixent sur le fond de la scène.

Elles doivent être « de plus en plus belles malgré leur monstruosité » . (lecture du texte) Pbtique : Dans quelle mesure ce monologue remplit-il les fonctions de dénouement ? Cad : est-ce qu'il répond aux attentes des lecteurs ? 3 mouvements dans ce texte : I - L'isolement : le processus dans sa plus forte expansion.

A – La parole - avec Daisy : plus du tout de communication sur le plan relationnel domestique => Isolement grammatical : « je/tu » devient « je/elle ».

(« tu ne vas pas faire ça » (l.

4) « elle ne m'a pas laissé un mot » (l.

14).

Notion d'abandon la troisième personne fait office d'absent.

Encore plus forte : « On ne s'entendait plus » (l.

11) : Symptôme d'incommunicabilité universelle (renforcé par « on » = mais en + pronom impersonnel et général (plutôt que nous)). - Avec les rhinocéros : même isolement physique par isolement grammatical : on passe de « vous ne m'aurez pas » à « je ne veux pas les entendre ».

(je/vous à je/ils).

De + volonté de convaincre se heurte au problème de la langue : « d'abords pour convaincre, il faut déjà leur parler » (l.

37).

Pas de communication. - avec lui-même : « est-ce que je me comprend ? » l.

46 => parler seul une langue, c'est renoncer à communiquer, d'où la tentation par la suite de barrir.

B – Les gestes - importance des gestes pour Ionesco => citation « tout est langage dans le théâtre, les mots, les gestes, les objets, l'action elle-même car elle sert à exprimer, à signifier ».

csq : beaucoup de didascalies : monologue actif.

Elément rythmique tout au long du monologue (aller et venus vers le miroir). - jeux de scène par rapport aux tableaux, à la photo, au miroir.

Intervention de. »