résumé Pantagruel

« Pantagruel François Rabelais Biographie : 1483-1553 Théologie + carrière ecclésiastique, puis études de médecine, censure de ses livres=> condamné comme obscène mais grand succès au près du public Pantagruel 1532 Courant humaniste de la Renaissance Thèmes : 1.

Humanisme 2.

Humour/Comique/Burlesque 3.

Religion 4.

Guerre Personnages : Pantagruel : fils de Gargantua, personnage principal, géant de grande taille et force.

Homme vertueux, courageux, très curieux & intelligent & instruit. Panurge : Ami de Pantagruel, cultivé & habile parleur, sans être mauvais homme il n’a pas la vertu de Pantagruel.

Farceur & espiègle => s’amuse à jouer des mauvais tours Loup Garou : Chef d’une armée adverse, géant aussi grand que Pantagruel accompagné d’une horde de géants.

Adversaire redoutable Gargantua : père de Pantagruel, bienveillant et moral Résumé par chapitre Les jeunes années d’un géant : Chapitre 1 : Origine de Pantagruel (religion, comique) Généalogie de Pantagruel (longue énumération de ses ancêtres), évocation de Noé Comique établi par l’exagération sur la taille du sexe des géants Chapitre 2 : Nativité de Pantagruel (comique, humanisme) Étymologie du nom (fantaisiste, fondatrice du récit) panta (tout en grec) et gruel (assoiffé en arabe) => sécheresse lors de sa naissance, dirigeant de tous les altérés Chapitre 3 : deuil du veuf Gargantua (comique) La mère de Pantagruel, Bacdebec meurt en accouchant.

Monologue de Gargantua, parodie d’une déploration funèbre => débat pro contra rire/pleurer, gargantua sort du débat rhétorique par ravissement => inspi extatique qui lui révèle la solution : se remarier et boire. Registre grotesque pour parler de sa femme et épitaphe à graver sur sa tombe => tourne en ridicule l’oraison funèbre : « Elle en mourut la noble Bacdebec, du mal d’enfantement ; elle en était mes délices, en son petit visage de rebec, sa taille d’Espagnole, son gros ventre de Suisse, Ô priez dieu de lui être propice, et de lui pardonner, si jamais elle pécha.

Ci-gît son corps, où elle vécut sans vice Et mourut l’an et jour auquel elle trépassa.

» Chapitre 4 : De l’enfance de Pantagruel Grande logistique mise en place pour satisfaire les besoins du nourrisson abreuvé par des vaches, il mangeât une vache destinée à son allaitement. Brise les câbles et chaînes qui le retiennent et apparaît au diner tenu par son père avec les princes de sa Cour. Devenir un « abîme de science » Chapitre 5 : faits de P durant son jeune âge P part faire la tournée des universités, 1er élément de la satire universitaire, vue du côté des étudiants par des clichés sur leur vie (débauche et fête, élèves oisifs et incompétents), et du côté des profs défiés par P à propos de ttes connaissances.

Étudie la médecine (renonce à étudier à cause mélancolie des médecins) & le droit.

Étudie à l’université de Bourges (choix humaniste car prof renommés), compare textes de lois à des robes d’or brodées de merde. « Quant à se rompre la tête à étudier, il ne le faisait pas de peur de faire baisser sa vue » Chapitre 6 : rencontre avec un limousin qui imite l’accent parisien Le limousin se présente par un discours plein de barbarismes et de latinismes, ridicule de pédantisme et tournures inintelligibles, P le prend par la gorge et ce dernier pris de peur se met à parler dans sa langue natale.

Critique de l’usage affecté/aberrant du latin (inspiré du genre de la farce), opinion sur l’Université de Paris où l’enseignement se croit moderne tout en étant barbare => encourage une perspective plus humaniste. « Seigneur, sans nul doute, ce galant veut imiter la langue des parisiens ; mais il ne fait qu’écorcher le latin, et il croit ainsi faire du beau style, il lui semble qu’il est quelque grand orateur en français parce qu’il dédaigne l’usage de la langue courante » Chapitre 7 : P à Paris Passe par Orléans où il y soulève une cloche énorme, accueil du peuple parisien qui avait eu vent de ses prouesses, études des sept arts libéraux (langues latines & sciences), trouve biblio de l’abbaye de Saint Victor où les moines sont hostiles à Érasme et aux évangélistes.

Titres fantaisistes, scatologiques & grivois (catorium medicarum, Le Baisecul de chirurgie, Ars honeste petandi in societate (art de pêter en société)) Chapitre 8 : La lettre de Gargantua Pure déclaration d’humanisme et de foi évangélique, sans parodie, inspirée d’Érasme (paternité/prog.

d’études) & théologie sans faille. Immortalité dans les enfants : « Je considérerai que je ne meurs pas tout à fait mais plutôt que je transmigre en autre lieu, puisqu’en toi et par toi je reste en mon image visible en ce monde » Prog.

d’études => conscience d’une évolut° culturelle accélérée (Renaissance) « Car maintenant que tu te fais grand, et que tu deviens un homme, il te faudra sortir de cette tranquillité et de ce repos consacré aux études, et apprendre la chevalerie et les armes, pour défendre ma maison » « Sapience n’entre point en âme malivole, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Deux compagnons tout en contraste Sagesse de P Chapitre 9 : rencontre avec Panurge Homme élégant & mal-en-point, répond en 12 langues dont 3 imaginaires=> impression de charabias et connaissance de P mises à mal ; sollicite charité (veut manger), P est bienveillant mais s’impatiente de la situat° et lui demande de parler français=> rencontre pleine de réf à l’Odyssée Chapitre 9 bis : P juge d’une controverse obscure & difficile P teste son savoir en participant à des débats publics, rayonnant par son savoir.

Plusieurs savants se heurtent et font appel à P pour résoudre une controverse entre seigneur Baisecul (plaignant) et Humevesne (accusé).

P rejette tout doc et préf débat de vive voix.

Plaidoiries inintelligibles (jeux de mots & expressions imagées), tourne en dérision l’incapacité des hommes de droit à s’exprimer clairement.

P satisfait tt le monde en attribuant un jugement du même ordre que les discours, le plaignant est innocenté mais doit donner 3 verres de fromage à l’accusé.

Conseillers extasiés => sagesse acquise du héros (comparaison à celle du roi Salomon) Diableries de Panurge Chapitre 10 : récit de Panurge sur son échappée des Turcs Panurge raconte comment il échappa aux turcs alors qu’il était mis en broche et entrelardé comme un lapin.

Son rôtisseur & geôlier endormis, il prend deux tisons avec les dents et incendie la salle.

Le gardien libère Panurge pour le jeter ds flammes mais parvient pas => récit fait réf aux mensonges d’Ulysse & allusions pol.

contemporaine (expédition francovénitienne de Mytilène 1501) Chapitre 11 : Panurge enseigne nouvelle manière.... »