Résumé de la QUATRIÈME PARTIE de GERMINAL de ZOLA

« gréviste, elle a les moyens de lui offrir du café et du sucre).

La Maheude reproche à sa fille d'avoir quitté le foyerfamilial.

Catherine réplique en déclarant qu'elle ne peut manquer de céder aux exigences brutales de Chaval, qui, surces entrefaites, fait irruption pour arracher Catherine à sa mère.Chaval insulte grossièrement Etienne, qu'il accuse d'être l'amant de la mère et de la fille.

Cependant, le face à facedes deux hommes tourne court, sur l'intervention de Catherine : ce n'est que partie remise.Etienne, en proie au désarroi, doute de sa mission.

Si la misère du coron l'étreint, la révolte est pourtant la plusforte et la vue du Voreux ranime son rêve de puissance.

II faut poursuivre la lutte, adhérer en masse àl'Internationale, avec le concours de Pluchart. CHAPITRE IV : Pluchart et l'InternationaleDurée : la journée du jeudi 1er janvier 1867.

Pluchart est attendu au Bon-Joyeux mais Rasseneur annonce qu'il adécommandé la réunion, de sa propre initiative, convaincu que l'agitation aggraverait le sort des mineurs.Rasseneur voudrait négocier avec la Compagnie, tandis qu'Etienne est résolu à mener l'action jusqu'à son point derupture, position partagée par Souvarine, pourvu que, du conflit, un monde entièrement régénéré surgisse.Pluchart arrive quand même, son seul propos étant de fédérer les mineurs sous l'égide de l'Internationale.

Rasseneurest donc désavoué.Les gendarmes accourant interrompre la réunion, l'adhésion à l'Internationale de tous les mineurs de Montsous'effectue sommairement, à la sauvette, moyennant un vote par acclamation, qui n'est qu'un simulacre de vote.La certitude du triomphe anime Etienne et ses compagnons. CHAPITRE V : la rencontre d'Etienne et de la MouquetteDurée : 1 mois (du début à la fin de janvier).

Misère noire chez les mineurs : plus de crédit, plus de nourriture, plusde feu.Etienne rencontre la Mouquette et se laisse séduire, par complaisance.Faute d'entretien, les installations de la fosse se détériorentmais une nouvelle entrevue avec la Compagnie n'aboutit pas.Maigrat n'accorde plus aucun crédit à un groupe de femmes venues le solliciter.Les mineurs poursuivent donc la grève avec l'énergie du désespoir.

A l'exception des Pierron, qui dissimulent leur jeu,tous sont aussi démunis que les Maheu.

Les quelques pommes de terre rapportées par Etienne — générosité de laMouquette — ne suffisent pas à soulager la faim torturante des Maheu.Comme la Compagnie menace de congédier des meneursde la grève et parvient à rallier un certain nombre de mineurs à la reprise du travail, Etienne et Maheu décidentd'organiser une réunion clandestine au Plan-des-Dames, une vaste clairière de la forêt de Vandame, pour lelendemain. CHAPITRE VI : les parcours parallèles de Zacharie, Jeanlin et HennebeauDurée : 2 jours (mercredi et jeudi, fin janvier).

Jeanlin entraîne Bébert et Lydie à vivre de maraude : on les voits'emparer d'une morue sèche chez une vieille épicière ; Jeanlin rapporte régulièrement ses rapines dans son repairede Réquillart, au fond d'une mine désaffectée, où le surprend Etienne.Comme il en avait l'intention, Etienne rompt avec la Mouquette, mais leur baiser d'adieu a eu Catherine pour témoin.On assiste à une partie de crosse (sorte de golf, couru à travers champs), animée par Zacharie, dont les joueurs sedirigent vers la forêt de Vandame ; de même, sous la conduite de Jeanlin — qui pourchasse cruellement la lapine deRasseneur —Lydie et Bébert se dirigent aussi vers Vandame.Hennebeau, quant à lui, inspecte la campagne, non sans envier les joies sensuelles des amoureux qu'il croise. CHAPITRE VII : le violent discours d'Etienne au Plan-des-DamesDurée : la soirée du jeudi, fin janvier.

Au cours de cette « veillée d'armes » dans la clairière de la forêt de Vandame(au Plan-des-Dames), Etienne harangue 3 000 charbonniers venus avec leurs familles.

Il revendique la vengeance duTravail contre le Capital, en rappelant les humiliations infligées par la Compagnie aux mineurs.

Il explique que lemineur s'est acquis des droits légitimes sur la mine, grâce à son travail, qu'il est devenu l'esclave d'un monstre qu'ilest donc nécessaire de détruire.Acclamé par la foule, alors que Rasseneur est franchement hué, Etienne mesure l'ampleur de sa popularité et prendà témoin Bonnemort — mémoire vivante de la mine — pour appeler de ses voeux une société égalitaire et juste.

Pourla première fois, Etienne prône la violence, en particulier pour empêcher les non-grévistes (les « traîtres ») deretourner au fond de la mine.Rendez-vous est pris pour le lendemain, à la fosse de Jean-Bart, chez Deneulin, avec la complicité déclarée deChaval.

Il s'agit, en effet, d'imposer la grève générale dans tous les puits.. »