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Résumé de la CINQUIÈME PARTIE de GERMINAL de ZOLA

Publié le 17/01/2022

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germinal
Un vendredi, fin janvier 1867, de 3 h du matin à 20 h. CHAPITRE I : Deneulin menacé — Une excursion au Tartaret l'enfer de la légende Durée : 7 h (vendredi, fin janvier, de 3 h du matin à 10 h). A la fosse de Jean-Bart, Deneulin, menacé par la grève des mineurs que conduit Chaval, intervient à 4 h du matin en expliquant à ses mineurs que la Compagnie aurait tôt fait de prendre le contrôle de la mine, si l'on faisait grève à Jean-Bart ; il réussit à retourner la situation en sa faveur, grâce à la volte-face de Chaval, auquel un poste de porion est promis.
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« de Gaston-Marie (deux mines incendiées, où il règne une chaleur d'enfer), Catherine, accablée de chaleur et defatigue, à demi asphyxiée par l'air délétère de la galerie, se libère peu à peu de tous ses vêtements.

Elle s'évanouit.Creusant la veine, les haveurs, noirs de charbon, complètement nus, tardent à s'apercevoir de son absence, saufChaval, qui parvient à la ranimer et se montre même tendre avec elle.A la pose du déjeuner, les mineurs, venus de Montsou, coupent les câbles.

C'est la panique : il faut remonterpéniblement les 102 échelles du goyot (partie latérale du puits), seule issue de secours.Les « traîtres » retrouvent la lumière du jour, mais doivent faire face aux vexations de la foule. CHAPITRE III : Deneulin confronté aux grévistesDurée : 6 h (de 6 h à midi).

Les chapitres II et III évoquent la même période.Pour éviter les gendarmes, les mineurs se dirigent en ordre dispersé vers Jean-Bart.

Etienne, vite débordé par larage de ses compagnons — et, tout particulièrement, des femmes, entraînées par la Brûlé —, ne peut éviterl'invasion de la fosse ni la destruction du matériel (câbles et chaudières).Deneulin tient tête mais doit se protéger de la violence aveugle qui, bientôt, se tourne vers les ouvriers échappésdu puits par les échelles du goyot.

Chaval et Catherine sont pris en otages.

Deneulin, ruiné, admet, en tout état decause, que la violence des mineurs est le fruit de l'injustice qui leur est faite par la société tout entière. CHAPITRE IV : la foule en marche à travers les fossesDurée : 5 h (de la fin de la matinée, vers midi, à 17 h).

Brandissant des armes rudimentaires (des barres de fer, unehache symbolique), les femmes, suivies des hommes, traversent la plaine en réclamant du pain : leur coursedésordonnée, chaotique, d'une fosse à l'autre, mais toujours rapide, et de plus en plus violente à mesure que grossitle nombre des participants, s'en prend au matériel et au personnel — au gré des circonstances, mais aussi desrumeurs qui circulent sur l'itinéraire des gendarmes.Etienne, stimulé par l'ivresse et la faim, se fait de plus en plus agressif ; Catherine doit même le gifler pour protégerChaval ; Etienne, du reste, relâchera bientôt ses otages.Enfin, la foule reflue vers Montsou pour réclamer justice à la direction de la Compagnie. CHAPITRE V : la vision sanglante de la révolutionDurée : 9 h 30 (de 8 h 30 à 18 h).

Informé du cours des événements depuis le matin, Hennebeau attend les ordresde ses supérieurs.

Il découvre, par hasard, son infortune conjugale en montant dans la chambre de son neveuNégrel : l'adultère de sa femme le rend d'abord furieux puis il se calme.

Pressentant les volontés de la Régie, il faitappel à la troupe.Vers 17 h, la foule, qui se dirige vers Montsou, oblige Négrel et son groupe de femmes à se réfugier dans une écurie-étable, d'où ils ont la vision ensanglantée de la révolution en marche.Quant à Hennebeau, contraint de subir son malheur conjugal, il répond aux cris de la foule réclamant du pain, enprotestant de sa souffrance personnelle, qu'aucune révolution ne saurait guérir. CHAPITRE VI : Maigrat est victime de la vengeance populaireDurée : 2 h (de 18 h à 20 h).

Dégrisé, Etienne a peine à s'expliquer comment il a pu céder à la violence et il nes'inquiète plus alors que d'éviter le pire en canalisant la fureur incontrôlable de la foule.Les Grégoire, par chance, ont pénétré sans dommage dans la résidence de Hennebeau ; mais, de retour de leurvisite à Marchiennes, Négrel et sa troupe de femmes ont le plus grand mal à y parvenir.

Cécile Grégoire estdemeurée prisonnière des femmes, qui lui font subir d'humiliants attouchements ; sans l'intervention de la Maheudeet, in extremis, de Deneulin, elle n'échappait pas à la fureur homicide de Bonnemort et de la foule.Etienne, pour sa part, réussit à détourner sur Maigrat et son épicerie la vengeance grégaire : sous le coup de lafrayeur, Maigrat tombe du toit de l'épicerie, se tue et est émasculé par la Brûlé, qui promène son trophée sanglantparmi les femmes.L'arrivée des gendarmes fait place nette et le dîner chez Hennebeau se déroulera comme prévu, puisque le pâtissier,qui tardait, vient livrer les vol-au-vent du repas.. »

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