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Resume Balzac et la petite tailleuse chinoise (résumé & analyse)

Publié le 07/10/2018

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balzac

2. Les thèmes liés aux personnages

a) L'initiation à l'amour

 

Luo et le narrateur tombent ainsi amoureux sans doute tous les deux de la Petite Tailleuse mais elle se donnera seulement à Luo (p. 76) et les scènes d'amour, racontées par Luo ou vues à travers les yeux d'un voyeur comme le vieux meunier obscène (p. 168) sont parmi les plus beaux moments du livre. Par ailleurs, de même que le narrateur vit par procuration des aventures amoureuses par l'intermédiaire des personnages des romans lus en cachette, de même il vit sa passion amoureuse avec la petite tailleuse à travers les yeux de son ami. Ce motif de l'amour par procuration se retrouve avec le dit du meunier. Tant qu'elle ignore le pouvoir de sa beauté, la Petite Tailleuse ne semble pas vouloir changer quelque chose à sa vie. Mais lorsqu'elle comprend avec Balzac qu'une autre vie est possible, qu'il y a un ailleurs où tenter sa chance et qu'elle a les moyens d'y réussir en suscitant l'amour chez les hommes et user de ce pouvoir, elle part. « Elle m'a dit que Balzac lui a fait comprendre une chose: La beauté d'une femme est un trésor qui n'a pas de prix. » (p. 229)

 

b) L'exil

 

la révolution culturelle : la rééducation, intellectuel, celui quiest imposé à tous par la misère d'une vie impossible, échappatoire et volontaire que recherche en ville la Petite Tailleuse à la fin du livre après la prise de conscience de sa condition et l'espoir suscité chez elle par sa propre beauté, le narrateur Ma a quitté son pays pour être violoniste à l'étranger.

 

Le livre dévoile la persécution des intellectuels, les rééducations et les

 

conditions de vie misérables d'une partie de la population, Le cadre de la Révolution culturelle renforce l'impression de drame en marche vers une fin tragique. Il est fait mention de Mao et de sa haine des intellectuels la tonalité comique ou satirique de certains passages. Lorsque le chef Mao prend l'objet, le sent, le secoue, essaie et dit pour finir que c'est un jouet de bourgeois et quand luo dit que Mozart a

 

écrit une chanson pour mao

 

7. l'avortement clandestin, p. 206-217 (de « Au troisième jour » à la fin du chapitre)

 

Situation : l'avortement se situe vers la fin du livre, au moment où Luo, qui a dû se rendre auprès de sa famille, est absent du village. En partant, il a confié la petite Tailleuse aux bons soins du narrateur, qui assume sa tache avec passion, jusqu'à ce qu'elle lui annonce avoir des « pépins ».

 

6. le bûcher des livres, p. 218-229 (tout le chapitre)

 

Situation : c'est l'extrait qui clôt le roman. Il est

 

intéressant par les procédés de focalisation mis en oeuvre, par son caractère inattendu, bien qu'annoncé, et par son aspect dramatique. Les personnages réagissent de façon très différente, Luo s'approche de la folie, mais le narrateur, sans doute mieux préparé à cette fin, reste plus calme.

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« à avorter en secret. Trois mois plus tard, Luo brûle de dépit les livres interdits et apprend au narrateur que la jolie Petite tailleuse est partie tenter sa chance en ville. La révolution culturelle chinoise.

Elle est lancée par Mao Zedong en 1968 et le narrateur n’en parle pas trop. Si le narrateur arrête parfois son récit pour apporter quelques explications sur le contexte historique (p.

13), la rééducation n’en reste pas moins la thématique centrale du roman : Luo et le narrateur sont envoyés dans les années soixante-dix en rééducation car ils sont considérés comme des intellectuels (même si le narrateur se défend d’en être, p. 15).

Or, ils sont, avant tout, fils d’intellectuels et ils doivent donc se confronter aux réalités concrètes de la vie difficile des paysans des montagnes.

Ils vont vivre ainsi dans une région isolée et pauvre où la culture du sol est difficile et où, pour avoir du combustible, les paysans exploitent une mine de charbon dangereuse.

« à chaque instant, les pierres risquaient de tomber sur nos têtes.

» (p.

42).

La vie est très réglementée et le comité de la commune veille au grain (p.

97). La Révolution culturelle lancée par le président Mao procède à une inversion des valeurs : on considère que la vérité, la sagesse et la vertu sont à rechercher dans ces vies difficiles voire misérables de paysans et d’ouvriers, et que les professions d’intellectuels de la ville ne représentent pas un progrès mais une perversion sociale due à la puissance corruptrice de l’Occident.

Tout ce qui fait référence à l’Occident, à la ville, à la bourgeoisie est alors susceptible d’être condamné et détruit : le violon du narrateur par exemple, est un « jouet bourgeois venu de la ville » parce qu’il incarne tout cela à la fois, il devient donc une menace au début du livre.

(p.

11) . La répression des intellectuels Cette Révolution culturelle se fait de façon violente.

Les victimes sont humiliées publiquement et parfois battues, ou pire.

« Le père de Luo était agenouillé au centre d’une tribune.

Sur cette pancarte étaient inscrits sont nom et son crime : réactionnaire.» Certains de ces « intellectuels » résistent : la présence, dans cette montagne isolée, de la valise cachée du binoclard, remplie de livres occidentaux, est un miracle à attribuer peut-être à la volonté de résister silencieusement à la destruction des références culturelles qui préexistaient à la révolution culturelle. c) la paysannerie chinoise Pour passer d’un village à un autre, il faut prendre des risques insensés.

La paysannerie est ici misérable, physiquement et intellectuellement.

Les conditions de travail dans les champs et à la mine de charbon sont déplorables.

Luo y souffre du paludisme.

Luo se vengera de la cruauté de ce personnage quand ce dernier lui demandera de soigner sa dent cariée.

Ils n’ont jamais vu ni entendu un violon (p.

9) et personne ne trouve étrange que Mozart ait pu écrire une pièce 2. »

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