Repérez, pour chacun des textes, ce qui tait qu'il s'écarte de la définition suivante de la pluie : « eau qui tombe en gouttes des nuages sur la Terre» (lexique, images, typographie, lyrisme).
Publié le 29/08/2014
Extrait du document
Analyse du corpus Le point commun le plus évident entre ces quatre poèmes est le thème de la pluie (Variation sur la pluie : histoire d'eau, Il pleut, Pluie). De plus, les quatre poèmes ont été écrits à la même période, entre 1911 et 1920, avant et après la Première Guerre mondiale. Cette précision est importante car Apollinaire a combattu et a été gravement blessé pendant le conflit : il est mort au lendemain de la guerre. Loriginalité de ce corpus tient à la présence de deux calligrammes, le premier est signé Reverdy, le second Apollinaire. Ainsi, les textes allient la banalité thématique à l'originalité formelle. |
Élodie 2,75/4
Bon travail dans l'ensemble. Lessentiel est compris. Vous devez toutefois exploiter tous les textes du corpus et faire un effort de rédaction. Certains termes employés sont impropres, la syntaxe manque de soin, quant aux citations, elles ne sont pas toujours bien introduites.
«
Chapitre 1 La poésie
La versification'~ se veut esthétique comme dons
le texte 2.
qui forme une goutte.
ou le calli
gramme du texte 3.
qui imite le mouvement
descendant de
la pluie.
L'esthétique.
associée à
la mélodie des poèmes 5
.
rend ces derniers plus
difficiles à comprendre.
De plus.
les poètes
emploient de nombreuses imoges Ainsi.
ReverdfJ
(texte 2) assimile les gouttes de pluie à « Trois
étoiles/Des diamants».
Cette image embellit le
réel.
mois obscurcit le sens.
Ainsi.
la recherche
esthétique.
qui se traduit par l'abondance
d'imoges.
la mélodie et la forme 6 constituent un
frein à la compréhension et éloigne le poème de
la définition claire du poème.
De plus.
les poèmes proposent une vision
sUbJective de
la pluie 7 Cette sUbJectivité appa
raît d'abord dons le champ lexical des émotions.
disséminé dans
tous les poèmes : «yeux bril
lants».« regret».« dédain».« pleurent».
etc. 8
Les poètes ont chacun une sUbJectivité diffé
rente en ce qui concerne la pluie.
Dons le poème 2.
la pluie est associée aux lormes et à la tristesse :
«Et vos yeux brillants» 9
.
Dons le poème 3.
elle
est associée à la nostalgie : «Il pleut des voix
de
femmes comme si elles étalent mortes même
dons le souvenir».
Dons le poème ~.
elle est
associée à la rêverie «La pluie argente mes
beaux rêves »10 Assimiler un sentiment à la pluie
est un mOiJen de la décrire sUbJectivement De
plus.
les poètes embellissent le réel et décrivent
plus leurs sensations que la réalité.
Ils insistent
sur la lumière de la pluie («étoiles».
«dio
monts».
texte 2: «argente».
texte ~ )~ 1
.
et sur
la musique
(«ancienne musique».
«voix de
femmes».
texte 3).
C'est donc leur propre vision
de
la pluie qu'ils donnent et pas une vision
générale~ 2
.
Ainsi.
la pluie.
vue et entendue par les poètes.
a peu de
choses à voir avec celle que définissent
nos
dictionnaires : les poètes peuvent nous taire
ressentir des émotions et le dictionnaire nous
laisse inditrérents 13
4) Le terme est inadéquat: on ne
peut pas parler de vers pour le
calligramme d'Apollinaire.
5) Vous n'avez fait aucune analyse
sur la mélodie des poèmes.
Il
1 aurait par exemple été bienvenu
de repérer des procédés ryth-
1 miques dans le texte 4, poème
versifié.
6) Vous auriez dû reprendre les
i différents points de votre démons
tration dans l'ordre (forme, mé-
1 Jodie ( ?) , images).
7) Marquez plus nettement le lien
avec la question posée en oppo
sant cette subjectivité de la poésie
à l'objectivité de la définition.
8) La citation est mal introduite.
Une citation non incluse syntaxi
quement dans la phrase se met
entre parenthèses.
9) Il faut commenter les citations.
C'est à vous d'expliquer qu'on
: observe un glissement des
gouttes de pluie aux larmes qui
rendent les yeux «brillants».
Sinon, on ne comprend pas pour
quoi vous citez ce passage.
10) Variez les formulations.
On
vous évalue aussi sur votre
i expression, qui doit être claire et
variée.
ll) Cette fois-ci, la citation est
correctement introduite.
12) Dans ce deuxième para
graphe, vous ne tenez aucun
compte du texte l.
13) Conclusion maladroite.
Vous
ne récapitulez pas vos deux axes :
le premier est oublié..
»
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