Remords posthumes de Baudelaire
Publié le 09/06/2014
Extrait du document
«
· Verbes d’actions et de volontés utilisés par le cadavre (vouloir, courir) ;
III) La jubilation du poète :
· Les parenthèses vers 10, mettent la mort et Baudelaire dans une même intimité ;
· Les expressions qui rappellent la mort ‘rêve infini’ et ‘grande nuit’ sont connotés
positivement ;
· Dans le er quatrain, il y une allitération en ‘r’ et en ‘k’ qui montre la dureté de la
mort ;
· Il y a aussi une allitération en ‘p’ vers 5 qui insiste sur l’écho de la pierre et donc
montrer la dimension oppressante du tombeau ;
· Le dernier vers est détaché du reste du poème par un tiret.
Il ressemble à un jugement
qui tombe, comme une condamnation à mort.
Jusqu'ici, la femme paraissait toujours
vivante, mais ce dernier vers clôt le poème sur l'idée qu'elle est bien morte, et sur
l'idée de la dégradation de son corps.
· Baudelaire s'adresse à Jeanne Duval.
Le poète fait comprendre qu'il vit un amour à
sens unique et qu'il en souffre, c'est pourquoi il veut se venger par l'intermédiaire de la
mort de Jeanne.
Il veut qu'elle souffre et s'aide donc de la mort qui est son ami et son
confident.
· Le « ver » du dernier vers fait écho aux vers des poèmes.
Baudelaire espère que son
poème fera culpabiliser Jeanne et lui donnera des remords.
Conclusion :
Baudelaire n'as pas peur de la mort, il en a fait son ami et il la fait parler par l'intermédiaire du
tombeau.
La mort permet à Baudelaire de se venger de son amante Jeanne Duval.
Il veut
qu'elle soit rongée par les remords et ne puisse pas se reposer dans son tombeau.
La tombe est
donc le vengeur du poète..
»
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