Registres dans On ne badine pas avec l'amour (musset)
Publié le 21/01/2013
Extrait du document


«
exprimer cela les lexiques de l'amour et de la souffrance sont indispensables et indissociables.
Ensuite, les
interjections lyriques telles que « Hélas » (III, 6) ou « Ô » (III, 7) sont innombrables dans cette pièce tout comme
la ponctuation expressive qui exprime la douleur des personnages ou leur passion.
Les points d'interrogation,
les points de suspension, les points d'exclamation sont omniprésents dans les dialogues.
Enfin, les figures
d'insistances montrent le doute des personnages comme « C'était moi que je voyais agir tandis qu'elle parlait »
(II, 5) qui montre que Camille s'identifie à Louise.
« Elle » est en réalité « moi », Camille a peur de l'amour car
elle n'en connait que ce que Louise lui a raconté et l'expérience de Louise n'a pas été agréable.
Son mari l'a
trompé et elle-même a aimé un autre homme.
Camille a donc beaucoup de doutes et de réticences quant à
l'engagement qu'on attend d'elle auprès de Perdican.
Ensuite, l'expression du Moi fait partie de la pièce de Musset et le registre lyrique lui accorde une place
importante.
D'abord, l'expérience personnelle est présente dans la pièce.
Les personnages expérimentent les
difficultés que l'amour peut engendrer.
Perdican se rend compte des ravages que peuvent produire ses
sentiments puisque Rosette meurt délaissée alors qu'au début cela lui importait peu.
Ensuite, l'énonciation
montre que la première personne est omniprésente et s'adresse souvent à un destinataire, l'être aimé ou Dieu.
Par exemple Camille s'adresse à Dieu avec « M'avez-vous abandonnée, ô mon Dieu ? Vous le savez, lorsque je
suis venue, j'avais juré d'être fidèle… » (III, 8).
Parfois les personnages parlent pour deux ainsi le « je » et
le « tu » sont mélangés pour montrer la fusion des deux personnages avec par exemple les paroles de Perdican
à Camille « Insensés que nous sommes ! nous nous aimons.
» (III, 8).
Enfin, les émotions du locuteur sont
importantes et très présentes et les personnages jouent avec ces sentiments.
Ils les cachent pour forcer l'autre
à montrer les siens.
Camille, en particulier, se cache tellement bien derrière ce masque que Perdican ne peut
savoir qu'elle l'aime avant la fin.
C'est ce principe du masque qui régit toutes les émotions des personnages.
C'est aussi la principale cause de la fin tragique qu'est la mort de Rosette.
Enfin, cette pièce appartient au registre lyrique puisque les thèmes qu'elle aborde sont lyriques.
D'abord,
des thèmes personnels fréquents dans ce registre sont abordés tels que l'amour, comme celui entre Perdican
et Camille, la solitude, comme celle que ressent Rosette quand elle se rend compte que Perdican ne l'aime pas
ou quand Perdican croit que Camille ne l'aime pas.
Ces thèmes touchent la vie personnelle et sont aussi le.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Alfred Musset On ne badine pas avec l'amour
- MUSSET On ne badine pas avec l’amour
- ROSETTE. Personnage de On ne badine pas avec l'amour d’Alfred de Musset
- On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset
- On ne badine pas avec l’amour d'Alfred de Musset