Réécriture du mythe de Salomé
Publié le 04/05/2014
Extrait du document
«
avec surprise et enchantement.
Salomé s'aventura lentement au centre avec assurance, créant
un cercle d’admirateur autour d'elle.
Elle tenait dans sa main un lys très rouge parfumé.
Elle était vêtue d'une tunique aux couleur
diaprées vraisemblablement composé de sept voiles.
Parsemée de fleurs et de rubis une étoffe
pourpre autours de ses flancs permettait une exposition de certaines parties de son corps.
Ses
cheveux aussi blonds que le blé lui tombaient en cascade sur les épaules.
Elle commença la lubrique danse qui devait réveiller les sens assoupis du vieil Hérode.
Ses seins ondulaient et, au frottement de ses colliers qui tourbillonnaient, leurs bouts se
dressait sur la moiteur de sa peau.
L'ouverture de sa danse, se traduisit par l'apparition d'un
grand silence de la foule.
Tous était à présent sous le charme de la jeune fille.
Ils étaient
envoûté malgré eux.
Les hommes eurent alors des pensées infidèles toujours un peu plus luxurieuses.
En effet, elle
inspirait la convoitise de tous.
Un homme se disait « Pour exécuter sa danse elle s’est inspirée
d’une pensée diabolique».
Cependant elle ne répondait pas aux avances, elle semble
inaccessible à tous.
Elle tenaient un regard sombre qui en troublait certains.
Les femmes
fixaient avec dédain la jeune fille.
Elles inspiraient le mépris mais particulièrement la jalousie.
Elles s'apercevaient des nombreuses réactions communes à tous excepté elles.
Les hommes persévéraient: Ils hurlait dans le but de l'interpeller.
En vain.
Salomé était
absorbée par sa danse.
Semblable à une somnambule, elle ne voyait ni le Tétrarque qui
frémissait, ni sa mère, a féroce Hérodiade, qui la surveillait.
Salomé, elle, tournait encore.
La
musique bourdonnait comme si elle tapait sur le rythme des gestes de la jeune fille.
Le temps
s’avérait presque interrompu.
Tout le monde ne jugeait que par elle.
Les Pères de l’Église,
eux, étaient offensé.
L'un disait : "Elle se permet de dévoiler les parties de son corps que les
mœurs apprennent à cacher..." Les autres se contentaient acquiescer.
Salomé représentée comme une vraie bacchante, elle tournait avec la rapidité d’un
tourbillon, on la voyait parfois se pencher d’un côté jusqu’à terre .
Elle semblait plus légère
que l'air.
Sa souplesse était stupéfiante.
Seuls ses pieds s'agitaient.
Les nombreuses breloques
de ses chevilles tintaient le moindre de ses gestes.
Son visage lui était figé, ne dévoilant
aucune émotion particulière.
Si ce n'est de la détermination à travers son regard.
Elle
s’élançait toujours, rubis et minéraux s'agitant élégamment avec elle.
Héros buvait son vin dans un calice d'or au côté de ses convives.
Il était subjugué et
semblait ravis de cette prestation.
Il demanda alors à la voir.
A la fin de sa danse, Salomé se fit
donc interpeller et on lui demanda de se présenter à la table d'Héro de.
Elle reprit son souffle
se dirigea vers cette table qui comptait huit convives aux côtés d'Hérode.
Ils la dévisageaient jusqu'à parvenir à leur hauteur.
Hérode s'adressa à elle :
« - Je tiens à dire que cette démonstration était fascinante.
Tu m'as présenter la femme
sur des perspectives que j'ignorais jusqu'alors dont j'ai eu plaisir à découvrir.
Demande-moi ce
que tu voudras, et je te le donnerai.
J'en fais le serment.
»
Stupéfaite par cette proposition, elle se trouvais dans l'incapacité de répondre sans en avoir
référé à sa mère.
Cette dernière n'aurait tolérer que sa fille ne prenne de décision sans l'avoir
consulté.
Salomé s'excusa afin de retrouver sa mère au fond de la salle.
Hérodiade, contemplative, se
tenait à l'écart mais assez proche pour pouvoir suivre les événements.
En effet, elle l'avait décelé.
La prestation de sa fille avait suscité des plaisirs et Hérode était
déterminé à manifester les siens.
Sa fille se présenta devant elle.
Hérodiade la félicita de cette
danse qui semblait à la hauteur de ces espérances.
« - Quelle prestation Salomé.
Je suis fière de toi.
» Hérodiade ne s'attarda pas sur.
»
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