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Réécriture du mythe de Salomé

Publié le 04/05/2014

Extrait du document

Hérodiade regardait sa fille Salomé... Dotée d'un esprit manipulateur, elle possédait un tempérament sanguin, était égocentrique et avait besoin de toutes les attentions. Cétait une personne sensuelle et charmeuse, qui disposait d'un grand sens de l'humour. Néanmoins elle était extrêmement lunatique dans certaine situation. Bien que bon vivant et calme de nature, ses rares colères pouvaient être spectaculaires et intenses. Cette femme était mystérieuse et savait ce qu'elle voulait. Lors de l'anniversaire d'Herode, elle comptait bien venger son nom. Elle était extrêmement irritée par Jean, et voulait le faire mourir le plus anonyme possible, de manière à ce que personne ne la soupçonne de quelque complot que ce soit. Et pour cela, Hérodiade était perspicace et avisée. Pour Salomé, sa mère était son modèle. Elle avait beaucoup d'estime et lui faisait entièrement confiance. Mais Hérodiade se servait ouvertement de sa fille pour obtenir ce qu'elle souhaitait. Se venger de façon intelligente et subtile serait une grande satisfaction pour cette dernière. Hérodiade se tourna alors vers sa fille : « - Salomé, ma fille. Tu demeures la plus irrésistible de ces lieux. Tu en es consciente n'est-ce pas ? Tu es la princesse de Judée. Ta jeunesse est ta grande force. Je t'ai toujours répété que si tu te fais confiance, tu peux obtenir tout ce que tu souhaites rien que par la splendeur de tes traits et par cette fraîcheur que tu dégages. Salomé, m'as-tu entendu ? Sois sûre de toi et ne laisse personne percevoir ce que tu penses. » Salomé acquiesça du regard. Elle entendait ce discours souvent mais toujours plus convainquant. Elle demeura silencieuse et à l'écoute de sa mère, mais semblait vide à l'intérieur d'elle même, comme déshumanisée. Bien que sa mère ne l'évoque pas explicitement, ces comportements ne sont seulement le signe qu'elle plaçait beaucoup d'ambition pour sa fille. Il était évident que Salomé ne devait la décevoir en aucun cas. Le festin de la Nativité d'Hérode étant arrivé, il donna un banquet à ses dignitaires, à ses officiers et aux notables de Galilée. Au plus grand enthousiasme d'Hérodiade. A leur arrivée, la palais s'éleva devant elles... Unique dans sa perfection, il surplombait la ville. L'édifice luxueux, comprenait une cour entourée de colonnes corinthiennes et de murs ornés de fresques. Les murs extérieurs étaient habillés de sois taupe et les balcons drapés d'étoffes vives soigneusement disposé pour l'occasion. Une splendeur à la hauteur du Roi De Galilée. A l'entrée se tenaient des g...

« avec surprise et enchantement.

Salomé s'aventura lentement au centre avec assurance, créant un cercle d’admirateur autour d'elle.

Elle tenait dans sa main un lys très rouge parfumé.

Elle était vêtue d'une tunique aux couleur diaprées vraisemblablement composé de sept voiles.

Parsemée de fleurs et de rubis une étoffe pourpre autours de ses flancs permettait une exposition de certaines parties de son corps.

Ses cheveux aussi blonds que le blé lui tombaient en cascade sur les épaules. Elle commença la lubrique danse qui devait réveiller les sens assoupis du vieil Hérode. Ses seins ondulaient et, au frottement de ses colliers qui tourbillonnaient, leurs bouts se dressait sur la moiteur de sa peau.

L'ouverture de sa danse, se traduisit par l'apparition d'un grand silence de la foule.

Tous était à présent sous le charme de la jeune fille.

Ils étaient envoûté malgré eux.

Les hommes eurent alors des pensées infidèles toujours un peu plus luxurieuses.

En effet, elle inspirait la convoitise de tous.

Un homme se disait « Pour exécuter sa danse elle s’est inspirée d’une pensée diabolique».

Cependant elle ne répondait pas aux avances, elle semble inaccessible à tous.

Elle tenaient un regard sombre qui en troublait certains.

Les femmes fixaient avec dédain la jeune fille.

Elles inspiraient le mépris mais particulièrement la jalousie.

Elles s'apercevaient des nombreuses réactions communes à tous excepté elles.

Les hommes persévéraient: Ils hurlait dans le but de l'interpeller.

En vain.

Salomé était absorbée par sa danse.

Semblable à une somnambule, elle ne voyait ni le Tétrarque qui frémissait, ni sa mère, a féroce Hérodiade, qui la surveillait.

Salomé, elle, tournait encore.

La musique bourdonnait comme si elle tapait sur le rythme des gestes de la jeune fille.

Le temps s’avérait presque interrompu.

Tout le monde ne jugeait que par elle.

Les Pères de l’Église, eux, étaient offensé.

L'un disait : "Elle se permet de dévoiler les parties de son corps que les mœurs apprennent à cacher..." Les autres se contentaient acquiescer.

Salomé représentée comme une vraie bacchante, elle tournait avec la rapidité d’un tourbillon, on la voyait parfois se pencher d’un côté jusqu’à terre .

Elle semblait plus légère que l'air.

Sa souplesse était stupéfiante.

Seuls ses pieds s'agitaient.

Les nombreuses breloques de ses chevilles tintaient le moindre de ses gestes.

Son visage lui était figé, ne dévoilant aucune émotion particulière.

Si ce n'est de la détermination à travers son regard.

Elle s’élançait toujours, rubis et minéraux s'agitant élégamment avec elle.

Héros buvait son vin dans un calice d'or au côté de ses convives.

Il était subjugué et semblait ravis de cette prestation.

Il demanda alors à la voir.

A la fin de sa danse, Salomé se fit donc interpeller et on lui demanda de se présenter à la table d'Héro de.

Elle reprit son souffle se dirigea vers cette table qui comptait huit convives aux côtés d'Hérode. Ils la dévisageaient jusqu'à parvenir à leur hauteur.

Hérode s'adressa à elle : « - Je tiens à dire que cette démonstration était fascinante.

Tu m'as présenter la femme sur des perspectives que j'ignorais jusqu'alors dont j'ai eu plaisir à découvrir.

Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai.

J'en fais le serment.

» Stupéfaite par cette proposition, elle se trouvais dans l'incapacité de répondre sans en avoir référé à sa mère.

Cette dernière n'aurait tolérer que sa fille ne prenne de décision sans l'avoir consulté.

Salomé s'excusa afin de retrouver sa mère au fond de la salle.

Hérodiade, contemplative, se tenait à l'écart mais assez proche pour pouvoir suivre les événements. En effet, elle l'avait décelé.

La prestation de sa fille avait suscité des plaisirs et Hérode était déterminé à manifester les siens.

Sa fille se présenta devant elle.

Hérodiade la félicita de cette danse qui semblait à la hauteur de ces espérances.

« - Quelle prestation Salomé.

Je suis fière de toi.

» Hérodiade ne s'attarda pas sur. »

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