Récapitulatif sur les phases de recherche à opérer pour le commentaire

« Récapitulatif sur les phases de recherche à opérer pour le commentaire: 1) Lecture attentive, crayon en main (au moins deux) 2) Réponse aux 4 questions qui? (+ qui parle ?) où? Quand? Quoi/ de quoi ? 3) Question de l'effet global recherché par l'auteur : quelle est son intention? Quel effet cherche-t-il à produire sur le lecteur? Qu'est-ce que je ressens à la lecture du texte? Quel message (critique ou pas) cherche-t-il à m'adresser, à moi lecteur? (Répondre à ces questions m’aidera ensuite à trouver et à formuler ma problématique.) 4) Comment s'y prend-il? La réponse à cette question va m'amener à chercher les PROCEDES qu'il utilise : Phase 4 : travail d'analyse détaillée du texte: Méthode 1 = PIA (procédés, identification, analyse) : je pars des procédés que je relève dans l'ordre du texte. OU Méthode 2 : je pars des idées principales (arguments) , que je peux établir en utilisant le « nuage de mots », et je cherche ensuite les procédés (exemples) qui les justifient (c'est l'inverse de la méthode 1). 5) Formulation de la problématique et construction du plan : Le plan : C’est du rangement : je dois organiser les idées, les ranger dans un certain ordre, trouver une hiérarchie entre elles (les grands axes = les deux ou trois idées les plus importantes).

A l’intérieur de ces grands axes, il y a des sous-groupes : les sous-parties (ce sont des arguments, que je dois justifier par un ou plusieurs procédés). La problématique : c’est une question qui guide l’ensemble de mon travail, un projet de lecture, et qui résulte du sens global du texte (voir phase 3).

Mon plan (c’est-à-dire tous mes arguments) doit répondre à cette question globale. 6) Rédaction Application : 1 Elle danse, pour partir, pour devenir invisible, pour monter comme un oiseau vers les nuages.

Sous ses pieds nus, le sol de plastique devient brûlant, léger, couleur de sable, et l'air tourne autour de son corps à la vitesse du vent.

Le vertige de la danse fait apparaître la lumière, maintenant, non pas la lumière dure et froide des spots, mais la belle lumière 5 du soleil, quand la terre, les rochers et même le ciel sont blancs.

C'est la musique lente et lourde de l'électricité, des guitares, de l'orgue et des tambours, elle entre en elle, mais peut-être qu'elle ne l'entend même plus.

La musique est si lente et profonde qu'elle couvre sa peau de cuivre, ses cheveux, ses yeux.

L'ivresse de la danse s'étend autour d'elle, et les hommes et les femmes, un instant arrêtés, reprennent les mouvements de la 1 danse, mais en suivant le rythme du corps de Hawa, en frappant le sol avec leurs doigts 0 de pieds et leurs talons.

Personne ne dit rien, personne ne souffle.

On attend, avec ivresse, que le mouvement de la.... »