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RACINE : Andromaque (acte IV, scène 5) PYRRHUS, HERMIONE, PHOENIX

Publié le 02/10/2011

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racine

Vous ne m'attendiez pas, madame; et je vois bien

Que mon abord ici trouble votre entretien.

Je ne viens point, armé d'un indigne artifice

.../....

 

Que les mêmes serments avec moi t'ont lié.

Porte aux pieds des autels ce coeur qui m'abandonne ;

Va, cours ; mais crains encor d'y trouver Hermione.

I. - DEFINITION :

Une scène Importante pour la psyebologle des personnages et pour l'action....

racine

« HERMIONE Seigneur, dans cet aveu dépouillé d'artifice, 1310 J'aime à voir que du moins vous vous rendiez justioe, Et que, voulant bien rompre un nœud si solennel, Vous vous abandonniez au crime en criminel.

Est-il juste, après tout, qu'un conquérant s'abaisse Sous la servile loi de garder sa promesse ? Non, non, la perfidie a de quoi vous tenter, Et vous ne me cherchez que pour vous en vanter.

Quoi ? sans que ni serment ni devoir vous retienne, Rechercher une Grecque, amant d'une Troyenne ? Me quitter, me reprendre, et retourner encor 1320 De la fille d'Hélène à la veuve d'Hector ? Couronner tour à tour l'esclave et la prinoesse; Immoler Troie aux Gt-ecs, au fils d'Hector la Grèce ? Tout oela part d'un cœur toujours maitre de soi, D'un héros qui n'est point esclave de sa foi.

Pour plaire à votre épouse , il vous faudrait peut-être Prodiguer les doux noms de parjure et de traître.

Vous veniez de mon front observer la pâleur, Pour allez dans ses bras rire de ma douleur.

Pleurante après son char vous voulez qu'on me voie ; 1330 Mais, seigneur, en un jour oe serait trop de joie ; Et sans chercher ailleurs des titres empruntés, Ne vous sutrrt-il pas de ceux que vous portez ? Du vieux père d'Hector la valeur abattue Aux pieds de sa famille expirante à sa vue, Tandis que dans son sein votre bras enfoncé Cherche un reste de sang que l'âge avait glacé ; Dans les ruisseaux de sang Troie ardente plongée ; De votre propre main Polyxène égoraée Aux yeux de tous les Gt-ecs indisnés contre vous : 1340 Que peut-on refuser à ces généreux coups ? PYJUUIUS Madame, je sais trop à quels excès de rage La vengeanoe d'Hélène emporta mon courage ; Je puis me plaindre à vous du sang que j'ai versé ; Mais enfm je consens d'oublier le passé.

Je rends grâces au ciel que votre indifférence De mes heureux soupirs m'apprenne l'innocence.

Mon cœur, je le vois bien, trop prompt à se gêner, Devait mieux vous conruu"tre et mieux s'examiner.

Mes remords vous faisaient une injure mortelle ; IJSO Il faut se croire aimé pour se croire infidèle.

Vous ne prétendiez point m'arrêter dans vos fers: Je crains de vous trahir, peut-être je vous sers.

Nos cœurs n'étaient point faits dépendants l'un de l'autre.. »

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