Rabelais fait donner par Gargantua à Pantagruel une éducation encyclopédique : « J'y veux un abîme de science » tandis que Montaigne préfère: « une tête bien faite à une tête bien pleine ». Vous apprécierez brièvement ces deux systèmes opposés et vous direz ensuite quel vous paraît être l'idéal d'une bonne éducation.
Publié le 03/06/2012
Extrait du document
Il sera d'ailleurs incité sans cesse à réfléchir et à questionner, car on s'attachera à piquer sa curiosité. Ainsi, la majeure partie de son bagage scientifique et littéraire proviendra, non des livres, mais de leçons de choses adroitement choisies...
«
DISSERTATION LITTÉRA.IRE
I.
Exposé de la méthode de Rabelais.
Sources à consulter.- Le livre 1 de Rabelais (Gargantua,
chap.
XIV, XV, XXI, XXIII et XXIV) relate les prmcipales
phases de l'éducation donnée à Gargantua.
En
outre, au livre Il
(le Jer de Pantagrue{), Gargantua adresse à son fils Pant~gruel
une lettre dans laquelle il lui soumet le détail d'un programme
plus large
et plus élevé.
C'est à ce document surtout qu'il
convient de se référer.
>
!) Etude Enoncé du programme.- Pantagruel devra s'appliquer surtout
des langues à l'étude des langues anciennes, « premièrement la grecque, anciennes secondement la latine et puis l'hébraïcque et la chaldaïcque et
arabicque pareillement ».
Cette connaissance de ce que nous
appellerions aujourd'hui
(< les humanités » constitue pour Rabe·
lais la base de l'éducation pour tout homme bien né.
:1 Les sciences Vient ensuite l'étude de l'histoire, de la géographie, de la
géométrie, arithmétique, musique, astronomie, astrologie et
enfin du droit civil dont Pantagruel doit
.
Quant aux sciences natut·elles : géologie, botanique, zoologie,
médecine,
il les possédera toutes et à fond.
En somme, son
père entend «voir en lui un abîme de science ».
S) Education Mais à cela ne se bornera pas son éducation.
Il ne doit pa!l physique oublier, en effet, que le développement du corps a son impor
tance : il apprendra le maniement des armes, la gymnastique,
l'équitation.
•) Education Enfin qu'il se souvienne de se perfectionner au point de vue
mora:Ie MlllOral, par la pratique de la charité, l'amour de Dieu et de
son prochain, car
« science sans conscience n'est que ruine
de l'âme
)),
11.
Exposé de la méthode de Montaigne.
Sourees à consulter.
- A Montaigne, ce programme a paru
trop encyclopédique et surtout d'une pratiqee trop difficile.
C'est
une méthode plus souple qu'il préc(lnise, en divers passages de
·ses Essais et notamment dans le chapitre c< de l'Institution des
Enfants
», primitivement conçu comme un précis d'éduca.uon à
l'adresse de Mme Diane de Foy, comtesse de Gurson..
»
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- Rabelais fait donner par Gargantua à Pantagruel une éducation encyclopédique : « J'y veux un abîme de science », tandis que Montaigne préfère « une tête bien faite à une tête bien pleine » Vous apprécierez brièvement ces deux systèmes opposés et vous direz ensuite quel vous paraît être l'idéal d'une bonne éducation. ?
- Montaigne dit : « J'aime mieux une tête bien faite qu'une tête bien pleine. » Cette phrase s'adressait à la formation désintéressée d'un public qui ne visait qu'à la culture générale. Vous paraît-elle aussi convenir à l'instruction d'un technicien ?
- Une tête bien faite plutôt qu'une tête bien pleine. Montaigne
- Mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine, a dit Montaigne. - Que veut-il exprimer par là ?
- Une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine Montaigne