Queuneau: Commentaire Composé : Les Boueux sont en grève

« Commentaire Composé : Les Boueux sont en grève Raymond Queneau a composé courir les rues au XX ème siècle en 1967.

Selon Queneau, l’écriture est pour lui un véritable métier et un exercice continue de style différent qu’il a affirmé par pleins d’œuvres dont fait partie par exemple courir les rues.Ce poème contient quatre strophes de vers qui sont hétérométrie.

L’auteur joue sur la liberté de la forme du texte, de la liberté des rimes et même de la ponctuation (qui est pratiquement absente exceptée les points de suspension).

Queneau a décrit avec du comique un situation peu charmante : [la] « grève des boueux ».

Dans une tel situation, nous pouvons nous demander comment le poète met-il des poubelles en avant comme une sorte d’œuvre d’art ? Comment nous montre-t-il sont point de vu sur les choses banales ? I- Choix minutieux des ordures. Pour des gens non boueux, c’est une journée qui est un désastre, mais pour les boueux un jour de « chance », c’est-à-dire qu’ils saisissent une opportunité au travers de cette grève qui est de pouvoir retourner quelques part en enfance et de « jouer au chiffonnier au chineur au brocanteur […] à l’antiquaire ». La première strophe se coupe en deux listes : - les métiers ; - Les objets. La liste des métiers s’appuie sur les différents métiers de la récupération : les deux premiers s’appellent par les sonorité en [é] (ex :« au chiffonnier au chineur ».), les deux qui suivent décrivent la brocante et les objet de valeurs ou de qualités.

Au fur et à mesure de la première strophe, on peut voir une accumulation des vers qui s’agrandissent progressivement peut après « le choix est difficile » qui est la deuxième liste.

La deuxième liste est la liste des objets usées, inutilisable , ce qui fait d’eux maintenant des ordures comme par exemple: « la poupée sans yeux sans bras sans nez la boîte de sardines qui a perdu en chemin toutes ses sardines la boîtes de petits pois qui a perdu en chemin tous ses petits pois le tube de pâte dentifrice qui a passé sous plusieurs compresseurs rouleaux ».

Queneau nous fait une description des ordures en s’appuyant sur le manque : « la poupée sans yeux sans bras », avec la répétition de «sans » la poupée doit sans doute ressembler à une charogne en plastique ou en bois selon le matériel de fabrication. Avec le parallélisme des boîtes, le poètes les rapproche et compare « la boîte de sardine qui a perdue en chemin toutes ses sardines » et « la boîte de petits pois qui a perdu en chemin tous ses petits pois ».

C’est avec « le devoir déchiré qui a décroché non sans mal un zéro » (avec effort mais sans indifférent) que l’accumulation de la première strophe s’arrête.

L’avant dernier vers de cette strophe s’arrête avec une accélération du rythme de lecture avec un rythme ternaire quand ont le lis qui « l’os l’arrête le coton hydrophile oui le choix est difficile ». II – Les poubelles Avec la personnification des « poubelles [qui] baillent au soleil de midi », Queneau fait une provocation artistique au point de trouver de la beauté au. »