Question de corpus- visée & procédés argumentatifs

« 2 polémique comme le montre les nombreux impératifs (« figurez -vous » (l9 ), « touchez » (l28), « venez » (l27 )) ainsi que les nombreuses phrases exclamatives qui traduisent l’indignation de l’auteur comme par exemple la phrase suivante : « quelquefois jusqu’à dix familles sans une masure, […] où il entre assez de froid pou r grelotter et pas assez d’air pour respirer ! » (L4 à 8).

On observe également dans le texte C , que l’on n’observe pas dans les autres textes, un registre pathétique.

En effet , les champs lexicaux de la maladie (« populations maladives » (l13), « mère épi leptique (l24) ), de la mort (« mort » (l23), « agonisant »(l24) ), du manque d’hygiène (« les eaux croupissantes » (l3), « pas assez d’air pour respirer » (l8)), de la misère (« galetas » ( l7), « étiolée » (l13)) présents tout au long du texte , participe nt à ce registre. On peut remarquer aussi l’interjection « Hé mon Dieu ! » (l1) ainsi que les nombreuses phrases exclamatives.

Victor Hugo utilise également un discours hyperbolique qui se traduit par les nombreuses accumulations comme l’accumulation de mal adies liées aux carences que provoque la misère [ « les scrofules, le rachis, l’ophtalmie , l’idiotisme » (l16) ].

Nous pouvons, encore, citer l’accumulation construite en parallélisme avec la répétition anaphorique du mot « travail » suivante: « et au milie u de tout cela le travail sans relâche, le travail acharné , pas assez d’heures de sommeil, le travail de l’homme, le travail de la femme, le travail de l’âge mur, le travail de la vieillesse, le travail de l’enfance, le travail de l’infirme, et souvent pas de pain, et souvent pas de feu » (l18 à 22) qui montrent bien l’ exagération de Victor Hugo.

C ette insistance est d’autant plus marquée par les antithèses entre « homme » (l20) et « femme » (l20) et « vieillesse » (l21) et « enfance » (l21).

De plus, cette accumulation avec le parallélisme de construction montre que tout le monde est au même niveau (les femmes, les enfants, les hommes, les personnes âgées…).

Enfin , l’image de « cette femme aveugle , entre ses deux enfants dont l’un est mort et l’autre va mou rir, et ce filetier phtisique agonisant, et cette mère épileptique qui a trois enfants et qui gagne trois sous par jour ! » (l22 à 25) illustre bien le registre pathétique.

En effet, on a ici des être s faible s placés en situation de misère extrême .

Ainsi, l’ensemble des quatre textes cherchent à dénoncer certains aspects de la condition humaine qui se révèle être misérable.

Les trois textes A, B et D cherchent à convaincre leurs lecteurs avec des messages universels alors que le texte de Victor Hugo cherch e plutôt à persuader et à faire se rendre compte ses interlocuteurs sur la réalité qui les entoure faisant appel à leurs émotions .. »