Question de corpus : La question de l'homme dans les genres de l'argumentation
Publié le 20/12/2017
Extrait du document
«
a sur son entourage : « il gênait les flâneurs, il excitait les paresseux[…]murmurait, bourdonnait, et
harcelait tout l'attelage » (l6-10).
Dans ce passage, plusieurs aspects de Gavroche sont mis à jour : tout
d'abord, Hugo nous montre sa capacité à interagir avec des individus de milieux sociaux différents.
« Un
ouvrier » (l9), « un étudiant » (l9).
C'est donc un tout jeune enfant de la rue représentant le peuple
de manière positive et touchante comme le montre l'auteur, puisqu'il semble être là pour
« l'encouragement de tous » (l3), avec un « aiguillon » (l3), malgré sa misère (l3) qui lui donne
des « ailes » (l3).
Ensuite, dans son discours, la clameur de Gavroche est soulignée par ses paroles
d'encouragement avec l'emploi de verbes à l'impératif et une forte ponctuation : « Hardi ! encore des
pavés ! […] mettez-y tout, flanquez-y tout[…] c'est le thé de la mère Gibou» (l14-17) Cette dernière
phrase renvoie au milieu social dont est issu le personnage principal.
C'est un personnage simple d'esprit
puisqu'il ne comprend pas lorsqu'on lui dit « tubercules » (l19) et il répond « Hercules
vous-mêmes ! » (L20).
Gavroche a le sens de la répartie.
En effet, dans les textes de Zola et de Flaubert, le peuple est bruyant, déchaîné,
éparpillé.
Ce peuple est représenté par un personnage collectif « une masse grouillante » (l4)
dans le texte 2 ou encore « masses noires » (l4).
C'est un peuple animé, ambulant et instable et est
traduite sous forme de comparaison dans le texte de Flaubert « comme un fleuve refoulé par une marée
d'équinoxe […] sous une impulsion irrésistible » (l5-6), Zola utilise aussi la métaphore notamment
dans ce passage : « La route, devenue torrent, roulait des flots vivants qui semblaient ne pas devoir
s'épuiser » (l3).
La foule chante également l'hymne national qui prend plus tard une ampleur
démesurée chez Zola : « la grande voix de cette tempête humaine » (l5), le « rugissement
populaire » (l20).
Bien que ces deux textes critiquent le peuple, ils diffèrent par ailleurs.
Chez Flaubert, le
peuple est ensuite dénigré, puisqu'à partir de la ligne 25, la situation devient incontrôlable et dangereuse
comme le souligne l'énumération : « … et le peuple, moins par vengeance que pour affirmer sa
possession, brisa, lacéra les glaces et les rideaux, les lustres […]jusqu'à des corbeilles de tapisseries. »
qui montre la violence absurde et démesurée du peuple.
Ensuite, le peuple n'est désigné que par.
»
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