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Question d'analyse: Quelle vision de la relation amoureuse chacun de ces textes propose-t-il ?

Publié le 26/01/2012

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question

Le corpus proposé est composé de 3 extraits de roman qui ont pour thème commun l’amour. Le premier est extrait de l’œuvre de Balzac, La Duchesse de Langeais : Armand de Montriveau qui s’est épris d’Antoinette de Langeais et qui est fou d’amour pour elle, réussit à s’introduire dans sa chambre, bien décidé à la faire céder à son désir malgré les nombreux refus de cette dernière d’être possédé par un homme. Le second est tiré du roman de Proust, La Prisonnière : Albertine, la compagne du narrateur, est sans cesse surveillée par ce dernier parce qu’il est excessivement jaloux, telle une maladie intermittente, qui engendrera des conséquences négatives pour leur amour.

question

« 2 puisque « subsistait [son] ennuyeux attachement » .

Le narrateur voudrait ici « lui procurer auprès de [lui] une illusion de ce bonheur », ainsi nous pouvons dire l’amour est perçu ici comme une quête impossible que l’homme ne parvient pas à imiter.

Enfin, nous pouvons voir ici aussi que les personnages a moureux souffrent : « souffrir » 2 fois, « souffrance » 3 fois, « malheureux ».

Le texte de Cohen offre une vision de l’amour comparable à celle de Proust.

En effet, nous pouvons dire ici que la lassitude et l’ ennui ont également remplacé la passion pour S olal comme nous le montre les nombreuses répétitions dans le texte (« Mêmes » 3 fois ; « Toujours » 3 fois ; « Il n’y en avait pas/plus » 2 fois ; « Non » 4 fois).

De plus, elle « faisait de son mieux pour conserver un climat de passion » ce qui nous pouss e à croire que c’est une nouvelle fois un amour comparé ici à une quête impossible que l’homme ne peut imiter.

Pour finir, là encore la souffrance est présente dans le cœur des personnages amoureux : « la pauvre », « pauvres bonheurs », « tristes », « tragédie », « se morfondre toute seule ».

Finalement, la présence d’un champ lexical commun nous permet de constater que, malgré des différences dans les trois relations, tous les personnages amoureux présentés ici sont victimes d’une souffrance.

Mais aussi, que ce soit un amour complètement impossible pour le texte de Balzac ou une quête impossible de l’être aimé pour les textes de Proust et de Cohen, c’est ici une vision pessimiste de la relation amoureuse qui est renvoyée par les auteurs.. »

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