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Quels sont, selon vous, la valeur et le danger du sport pour le développement moral ?

Publié le 30/06/2015

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Déjà l'enfant, dans ses activités les plus simples ne tarde pas à se proposer une discipline qui exige de lui un effort supplémentaire. Il ne se contente pas de descendre un escalier; il s'impose de le faire par deux ou trois marches. On perçoit ici, le goût de l'effort, comme introduction d'une difficulté supplémentaire. Il ne se contente pas d'aller d'un endroit à un autre; il s'oblige de le faire en un temps donné, et, le plus rapidement possible, en marchant ou en courant. L'effort se lie alors à un résultat qui sera la constatation objective de l'effort.

Au surplus, dans les activités collectives, la notion de résultat débouche sur l'idée d'émulation : faire mieux que le camarade, selon le résultat et selon la règle fixée par convention. La convention introduit un élément artificiel qui va passer au premier plan. La convention devient plus respectable que l'activité elle-même, encore que les parte­naires gardent le plus souvent à l'esprit qu'il s'agit d'un jeu.

 

Ainsi, le sport devient une activité socialement réglée par confrontation à autrui. La confrontation devient compé­tition, c'est-à-dire, épreuve commune avec esprit de lutte pour remporter l'épreuve et vérifier ainsi les progrès accom­plis par un entraînement préalable.

« cation physique dans les horaires scolaires, les épreuves dites physiques, imposées aux examens.

Puisque le sport fait partie de l'éducation physique et cette dernière, de l'éducation générale, il n'est pas étonnant que se pose la question de la valeur du sport sur le plan de la vie morale.

Il.

- LE SPORT VRAI.

Il est un prolongement normal de toute activité et exige des règles.

Déjà l'enfant, dans ses activités les plus simples ne tarde pas à se proposer une discipline qui exige de lui un effort supplémentaire.

Il ne se contente pas de descendre un escalier; il s'impose de le faire par deux ou trois marches.

On perçoit ici, le goût de l'effort, comme introduction d'une difficulté supplémentaire.

Il ne se contente pas d'aller d'un endroit à un autre; il s'oblige de le faire en un temps donné, et, le plus rapidement possible, en marchant ou en courant.

L'effort se lie alors à un résultat qui sera la constatation objective de l'effort.

Au surplus, dans les activités collectives, la notion de résultat débouche sur l'idée d'émulation : faire mieux que le camarade, selon le résultat et selon la règle fixée par convention.

La convention introduit un élément artificiel qui va passer au premier plan.

La convention devient plus respectable que l'activité elle-même, encore que les parte­ naires gardent le plus souvent à l'esprit qu'il s'agit d'un jeu.

Ainsi, le sport devient une activité socialement réglée par confrontation à autrui.

La confrontation devient compé­ tition, c'est-à-dire, épreuve commune avec esprit de lutte pour remporter l'épreuve et vérifier ainsi les progrès accom­ plis par un entraînement préalable.

Ill.

- LA VALEUR DU SPORT.

a) En tant qu'exercice physique : Il favorise l'équilibre physique et intellectuel de l'être humain.

210-. »

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