Quels sont les sentiments et les pensées que vous inspirent le spectacle et la contemplation de la nature ?

« Il est sûr que les dégâts déjà causés à la nature ne sont pas réparables.

Tout au plus, les hommes peuvent-ilsessayer de s'entendre pour cesser de polluer leur terre.

C'est notre intérêt commun car au train où vont lesravages, notre vie est menacée ou, en tout cas, celle des générations futures.Ainsi, à la suite du scandale soulevé par la destruction de la couche d'ozone, les Etats avancés — c'est-à-dire lesplus pollueurs — se sont réunis à Vienne pour affronter la situation.

Et ils ont tous décidé d'arrêter dès 1996 lafabrication des CFC, ces chlorofluocarbures, utilisés dans les réfrigérateurs, les déodorants, les mousses, etc.

qui,rejetés dans l'atmosphère, attaquent l'ozone.

Si, sur ce point, on est sûr que les résultats seront bons à courtterme, quels gouvernements prendront des mesures radicales contre le kripton 85 émis par les centrales nucléaires,ou plus simplement contre le plomb émis par les voitures ?Le problème est bien sûr immense et ne peut pas être résolu par un simple coup de baguette magique.

Le temps a làaussi son importance.

En effet, seule une sensibilisation dès l'enfance aux problèmes de l'environnement dans tousles pays du globe pourra permettre un véritable progrès en matière de lutte contre la pollution.

A quoi serviraitd'imposer en Europe une essence sans plomb si partout ailleurs dans le monde on continue à utiliser l'ancienneessence ?Seules aussi des actions spectaculaires lorsqu'il y a pollution manifeste d'un pays au mépris des lois universelles, lesessais atomiques de la France ou de la Chine par exemple des actions du type Greenpeace — pourront arrêter lafolie des hommes.

En ce sens, les médias ont leur rôle à jouer pour crier au scandale dès que l'écosystème,l'équilibre naturel de notre planète, est en danger. < Conclusion > Que de travail les générations du Ille millénaire auront-elles à accomplir si elles veulent continuer à vivre sur la terrecomme par le passé ! Que de luttes contre des industries polluantes devront-elles engager !Ont-elles d'ailleurs le choix ? La fin du XXe siècle a pris conscience que le bonheur de vivre sur une terreaccueillante est périssable.

Je me souviens d'un film de science-fiction, Soleil vert, où l'eau potable était un motif deguerre civile, où les arbres, les sources, les montagnes, n'étaient plus que des souvenirs dans la mémoire deshommes.Est-ce ce monde que nous voulons léguer à nos enfants ? Sans doute pas.

Mais pour sauver la nature, c'est fatal, ilnous faudra nous unir et lutter contre notre ennemi le plus dangereux : nous-mêmes.. »