Quelles visions de l'homme et du monde nous sont proposées dans La Peste de Camus et 1984 de Orwell ?

« Quelles visions de l’homme et du monde nous sont proposées dans La Peste de Camus et 1984 de Orwell ? Votre réponse prendra la forme de deux paragraphes argumentés parfaitement construits (un par œuvre).

Vous ne ferez ni introduction, ni conclusion. devient le symbole de tout ce qui peut nous nuire.

E même si à la fin de l’œ uvre, la peste semble disparaitre, le narrateur nous fait remarquer qu’elle dort, dans l’ombre, et attend le bon moment pour resurgir.

L’homme est donc confronté à l’absurdité du monde, mais il doit lutter sans cesse contre cette dernière, même si la lutte est perdue d’avance, car c’est cette lutte qui fait de lui un homme.  1984, Orwell. P/ 1984 de Orwell nous propose une vision plutôt pessimiste de l’homme et du monde au 20 ème siècle. A/ L’auteur nous propose en effet une contre utopie, une société totalitaire qui représente, pour lui, une dérive possible du monde en 1948. I/Le gouvernement de l’Océania possède toutes les caractéristiques d’un gouvernement totalitaire.

Ainsi le mot « Parti » n’est suivi d’aucun adjectif, preuve de son caractère unique.

Les termes péjoratifs et très connotés « épurations », « vaporisations », désignent le parti pris par les autorités de l’élimination des opposants.

A la tête de ce gouvernement se trouve un chef tout puissant pour lequel la propagande vise à développer un véritable culte de la personnalité (il s’agit de légitimer son action par des chiffres falsifiés témoignant d’une économie en bonne santé).

Le portrait de ce chef, « Big Brother » est d’ailleurs placardé partout.

Pourtant Winston comprend bien vite que ce Grand Frère est une invention destinée à donner de l’humanité et de la bienveillance à un régime monstrueux.

La société toute entière est contrôlée comme l’attestent la présence dans chaque pièce d’un « télécran » ou encore l’existence d’une « police de la pensée ».

Chaque citoyen se trouve alors épié et par là même privé de sa liberté. R/ Dans ce roman, Orwell nous montre donc toutes les atrocités que peuvent produire les hommes.

Il s’agit alors pour lui de nous pousser à analyser nos systèmes politiques.

Il nous pousse à nous méfier de tout modèle politique qui se présente comme un modèle absolu.

Nous comprenons bien quelles sont ses allusions alors que l’Europe sort de la Seconde Guerre Mondiale).

D’autre part, cet accent mis sur l’atrocité politique de l’Océania permet à Orwell de montrer ce qui est indispensable à l’homme : la liberté.. »