Quelles sont les causes et les conséquences de l'alcoolisme dans l'Assommoir ? Pourquoi boit-on ai XIXème siècle ?
Publié le 06/10/2018
Extrait du document
Pour Gervaise, l'alcoolisme est aussi une question d'hérédité. Son père va battre sa mère alors qu'il était saoul. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle boîte. Au départ, Gervaise est contre l'alcool. Elle n'aime pas la façon dont les gens se comportent lorsqu'ils ont bu. Ça lui rappelle trop de mauvais souvenirs, elle repense à ses parents. Elle va subir les conséquences de l'alcoolisme de son mari Coupeau : Ses sauts d'humeur, sa violence ainsi que sa mort. Son mari va la battre, s'énerver sur elle jusqu'à mourir de « delirium tremens » Elle va commencer à boire par dégoût de son mari. Et va prendre plaisir à ça. Lalie, la petite fille avec laquelle elle est amie va reconnaître dans les yeux de Gervaise qu'elle a bu. Elle est épouvantée, Gervaise lui rappelle son père alcoolique qui la bat. Finalement, la vie de Gervaise va finir anéantie par l'alcool : elle ne pourras pas échapper à son destin.
V- Autres personnages touchés par l'alcool dans l'Assommoir
Dans l'Assommoir, l'alcool tiens une place extrêmement importante. Il remplace le sang pur dans le corps de certains personnages. Il peut rendre fou et causer la mort. Certains se sont pris au jeu et en on payé le prix. Tout d'abord Coupeau, qui devient l'esclave de l'Alambic : « Madame Putois ayant demandé de l'eau, le zingueur indigné venait d'enlever luimême les carafes. Est-ce que les honnêtes gens buvaient de l'eau ? Elle voulait donc avoir des grenouilles dans l'estomac ? ». Ensuite Gervaise, qui au début du roman ne boit pas, tombe dedans. Elle ira même jusqu'à se prostituer pour pouvoir « boire sa goutte » : Le père Bijard qui devient fou, c'est l'ivrogne qui bat sa famille et qui va jusqu'à en tuer 2 de ses membres Puis vient la classe ouvrière.
«
animal, il fait des grimaces, as de la fièvre et les yeux injectés de sang.
Il fait une danse désordonnée.
Il est
angoissé épouvanté.
Il ne reconnaît pas Gervaise.
– Les hallucinations : la fièvre de Coupeau augmente, il a des
tremblements, il se plaint, a des troubles du goût, des hallucinations.
– La
mort : Coupeau délire, il a des grande agitation, des hallucinations, des tremblements généralisés.
"Quand elle
appuyait un peu, elle entendait les cris de souffrance de la moelle".
Puis la fin : "La mort
IV - Gervaise
Pour Gervaise, l'alcoolisme est aussi une question d'hérédité.
Son père va battre sa mère alors qu'il était saoul.
C'est d'ailleurs pour ça qu'elle boîte.
Au départ, Gervaise est contre l'alcool.
Elle n'aime pas la façon dont les gens
se comportent lorsqu'ils ont bu.
Ça lui rappelle trop de mauvais souvenirs, elle repense à ses parents.
Elle va subir
les conséquences de l'alcoolisme de son mari Coupeau : Ses sauts d'humeur, sa violence ainsi que sa mort.
Son
mari va la battre, s'énerver sur elle jusqu'à mourir de « delirium tremens » Elle va commencer à boire par dégoût
de son mari.
Et va prendre plaisir à ça.
Lalie, la petite fille avec laquelle elle est amie va reconnaître dans les yeux
de Gervaise qu'elle a bu.
Elle est épouvantée, Gervaise lui rappelle son père alcoolique qui la bat.
Finalement, la
vie de Gervaise va finir anéantie par l'alcool : elle ne pourras pas échapper à son destin.
V - Autres personnages touchés par l'alcool dans l'Assommoir
Dans l'Assommoir, l'alcool tiens une place extrêmement importante.
Il remplace le sang pur dans le corps de
certains personnages.
Il peut rendre fou et causer la mort.
Certains se sont pris au jeu et en on payé le prix.
Tout
d'abord Coupeau, qui devient l'esclave de l'Alambic : « Madame Putois ayant demandé de
l'eau, le zingueur indigné venait d'enlever luimême les carafes.
Est-ce que les honnêtes gens buvaient de l'eau ?
Elle voulait donc avoir des grenouilles dans l'estomac ? ».
Ensuite Gervaise, qui au début du roman ne boit pas,
tombe dedans.
Elle ira même jusqu'à se prostituer pour pouvoir « boire sa goutte » : Le père Bijard qui devient fou,
c'est l'ivrogne qui bat sa famille et qui va jusqu'à en tuer 2 de ses membres Puis vient la classe ouvrière.
Les
ouvriers boivent entre amis et rigolent entre eux comme Coupeau, Mes Bottes, Bec Salé dit qui boit sans soif...
Les
laveuses boivent aussi sur leur lieu de travail, en se racontant les divers commerages : « La moitié des laveuses,
assises d'une jambe au bord de leurs baquets, avec un litre de vin débouché à leurs pieds.
» D'autres personnages
tels que les Boches ou Les Lorilleux boivent seulement durant les repas, comme ceux organisés par Gervaise.
Conclusion
Dans son roman, Zola veut démontrer les ravages de l'alcool : Pour cela, il créé le personnage de Coupeau.
Cet
homme qui, au départ ne buvait pas s'est vu influencé par ses amis ouvriers.
Il fut incité à boire et y prit goût.
Son
addiction va finir par le tuer.
Par ailleurs, avant d'écrire son livre pour le rendre le plus réaliste possible Zola va
visiter des hôpitaux afin de décrire les crises de delirium tremens de Coupeau.
Mais ce personnage n'est pas le
seul touché par l'alcool.
Pour quelques uns d'entre eux, la consommation d'alcool sert à supporter leur condition
sociale.
C'est le cas des ouvriers.
Dans le roman, l'alcool remplace le sang de certains individus.
L'alcool va faire
perdre toute la dignité de Gervaise.
Pour pouvoir « boire sa goutte », celle-ci va jusqu'à se prostituer.
Le père
Bijard quand à lui va devenir fou à cause de l'alcool.
Dans des excès de violence, celui-ci va tuer sa femme et sa
fille.
Le thème de l’alcool permet d’illustrer le naturalisme présent dans le roman.
Les parents de Gervaise étaient
alcooliques, le père de Coupeau était alcoolique.
L’alcoolisme est vécu comme une mauvais sort familiale ; Zola
imagine l’alcool qui circule dans les membres d’une même famille.
Le couple est d’ailleurs placé sous le signe de
l’alcool puisqu’ils se donnent rendez-vous à l’Assommoir, la présence de l’alambic semble nous informer de la
destinée du couple.
Zola dénonce les méfaits de l’alcoolisme en l’étendant à toute la classe ouvrière.
Il en fait le
symbole du malheur de l’ouvrier parisien.
La description de l’alambic le représente sous la forme d’un être humain :
Zola parle de « son souffle intérieur », « son ronflement souterrain ».
L’Assommoir devient une force maléfique
avec le thème de l’inondation, il représente la destruction de la capitale : « L’alambic (…) laissait couler sa sueur
d’alcool, pareil à une source lente et entêtée, qui à la longue devait envahir la salle, se répandre sur les
boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris.
»
Pour Zola, l'alcool est donc un monstre qui déshumanise les hommes..
»
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