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Quelle idée vous faites-vous d'un poète lyrique ?

Publié le 15/05/2012

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Le poète épique raconte (~aste récit d'une longue action). Le poète dramatique fait agir et parler devant nous des personnages auxquels il doit donner une vie propre. Le poète lyrique se raconte lui-même et parle en son propre nom. Nous lui demanderons donc une sensibilité exquise, une imagination puissante ou charmante, unies à de grands talents d'expression. Tel Lamartine.

« LAMARTINB 101 Le poète épique raconte (~aste récit d'une longue action).

Le poète dramatique fait agir et parler devant nous des per­ sonnages auxquels il doit donner une vie propre.

Le poète lyrique se raconte lui-même et parle en son propre nom.

Nous lui demanderons donc une sensibilité exquise, une imagination puissante ou charmante, unies à de grands talents d'expression.

Tel Lamartine.

L Sensibilité de Lamartine.

Il est bien le poète de la vie intérieure, dans ce qu'elle a de plus intime et de plus indéfinissable.

Un coucher de soleil : son âme, attristée par un deuil récent reste indifférente à la beauté des choses.

Un seul être vous manque...

il aspire à d'autres cieux, et c'est l'IsoLEMENT.- LE VALLON de son enfance lui rappelle les joies et les tristesses de sa vie :J'ai trop ~u, trop senti, ...

Il aspire au repos : Mais la nature est là qui t'invite ...

elle lui révèle Dieu.

-Les lieux témoins de son bonheur passé évoquent en son âme tout un monde de sou­ venirs et de vagues désirs : LE LAc ....

Ces Méditations sont faites de rien et elles nous émeuvent profondément.

Jamais poète« en disant son âme • n'a trouvé un plus délicieux écho dans la nôtre.

Les thèmes qu'il traite sont éternels (amour, mélancolie, nature, Dieu, etc.), mais il les traite non comme un orateur (à la façon de Malherbe) mais en poète, avec une sincérité émue, avec son cœur.

II.

Imagination.

Il est rêveur plutôt que passionné; son imagination est toute imprégnée par sa sensibilité.

Peu touché par le côté pitto­ resque et coloré des choses, il excelle surtout à en saisir et à en rendre l'âme.

Pour lui, vraiment, un paysage est un •état d'âme• et n'est même que cela.

Aussi ses descriptions sont-elles vapo­ reuses et inconsistantes.

Il aime les heures crépusculaires, les soirs d'automne surtout qui invitent au recueillement et à la rêverie.

Sa pensée revient souvent à la terre natale (Milly) qu'il préfère à tout ce qu'il a pu contempler dans ses voyages, parce qu'elle lui rappelle des êtres et des objets chéris ....

Objer..

inanimés ....

Ainsi il nous arrache aux vulgarités quotidiennes et nous transporte dans les régions éthérées de l'âme et de l'idéal.

Et c'est surtout c.o que nous demandons au poète, beaucoup plus que de rivaliser avec la peinture ou la sculpture ..... »

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