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Quel est le rôle d'Emile Zola dans l'affaire Dreyfus ?

Publié le 14/11/2011

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De tout temps, des hommes connus et d'un rang social élevé s'engagent pour défendre une cause qui leur paraît juste, devant la justice ou la société, en mettant en péril leur réputation. Ces hommes engagés sont appelés « Intellectuels «. Le mot « Intellectuels « avais au départ une connotation péjorative et désignais ces hommes comme des penseurs réfugiés dans l'abstraction, hors de la réalité, et comme des défendeurs de causes qu'ils ne connaissaient. Puis peu à peu, il prend un sens positif pour présenter des hommes soucieux de défendre des causes justes, au péril de leur notoriété.

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« parlent de lui.

Le 4 juin 1908, à Paris, on transfère les cendres de Zola au Panthéon.

Pendant la cérémonie, Louis Grégori, journaliste antidreyfusard, tire sur Alfred Dreyfus; il ne serra que légèrement touché au bras. « Il fut un mom ent de la conscience humaine ».

Anatole France, dans un discours prononcé sur la vie de Zola, pendant ses obsèques. Il écrit tout au long de l'affaire pour défendre Dreyfus et puis par la suite pour « témoigner ». Son intervent ion ... Pourquoi ? Émile Zola a toujours été un « amoureux » de la vérité et de la justice.

De nombreux auteurs tels que Freud le présente souvent comme un « fanatique de la vérité », comme si il était couru d’avance qu’il s’engage dans l’affaire Dreyf us.

C’était un intellectuel engagé.

C’est lors d’une réunion avec d’autres auteurs et artistes de l’époque chez Alphonse Daudet, à Paris, le 5 janvier 1895, jour de la dégradation de Dreyfus que Zola en aurais entendu parler et aurais commencé à comprendre l’énormité de cette erreur judiciaire.

Suite à ce jour, Zola va commencer à s’impliquer peu à peu dans l’Affaire.

Il devait faire quelque chose pour réparer cette injustice, ne rien faire était pour lui inconcevable.

En 1897, Zola rentre d’un voyage de Ro me, en Italie, il reste en retrait de l’Affaire qui a évoluée depuis son départ mais en Novembre, devant l’intérêt que portent ses confrères à l’affaire Dreyfus, il se range du coté des Dreyfusards.

L’erreur judiciaire s’oppose à sa théorie littéraire, sa philosophie de vie : La Vérité.

Pour lui la Vie est indissociable de la Littérature et la Littérature est indissociable de la Vérité, il paraît donc évident que, pour lui, la Vie et la Vérité soit indissociables.

En effet, dans la littérature de Zola, La v érité triomphe toujours et les faits sont décrient tels qu’ils le sont, de manière réelle.

Il fait une entrée fracassante dans cette erreur judiciaire grâce a ces écrits d’une grande pertinence.

Ce n’est pas la première fois que Zola s’engage pour défend re les juifs, un an avant l’affaire Dreyfus, il avait déjà écrit une lettre publiée dans le Figaro pour les défendre.

Cela montre bien à quel point sont engagement pour les Juifs est profond. « C’était un fanatique de la vérité » Freud, lorsqu’il parle de Zola. Comment? Zola s’engage pour Dreyfus au nom de s es principes, qui le pousseront à écrire 15 lettres et puis plus tard un roman.

Sur l’Affaire, il écrira 15 lettres, dont une écrite en trois parties : « François Zola ».

Ces 17 lettres sont écrites sur 3 ans , entre fin novembre 1897 et fin décembre 1900.

Ce sont des lettres « ouvertes », publiées dans de grands journaux tels que l’Aurore et le Figaro, elles sont écrites comme si elles étaient destinées à une personne, mais publiées de manière à touc her l’ensemble de la population, qui se trouve divisée par l’Affaire d’un coté les Dreyfusards et de l’autre les Antidreyfusards. Il aura recours à différentes méthodes de persuasion.

Son texte le plus connu de l’Affaire et sans nul doute celle qui fit le plus de bruit est « J’accuse ».

Cette lettre écrite au président de la République, Félix Faure, est une lettre ouverte publiée dans l’Aurore.

Zola l’avais intitulée « Lettre a M.

Félix Faure » mais le directeur de l’Aurore, G.

Clemenceau (président du con seil de 1906 à 1909), trouvais le titre « J’accuse » plus accrocheur, elle prit donc ce nom.

Au matin du 13 janvier 1898, l’Aurore vendit avec ce titre plus de 300 000 exemplaires de son journal.

Dans la lettre « J’accuse » écrite en un jour et une nuit, on distingue nettement le travail de Zola sur la persuasion.

En effet dans cette lettre, il se fait Orateur.

Tout le travail de l’Orateur est basé sur l’éloquence, ou l’art de bien parler, afin de persuader le lecteur ou le publique.

En effet les cours de rhétorique était enseignés à l’école jusqu’en 1885, Zola a donc suivis cette enseignement et en use dans « J’accuse ». Un discours suivant la rhétorique est élaboré en 3 parties : l’ Inventio , il s’agit de trouver les grandes lignes directrices et les gran des idées du discours.

Puis le Dispositio , c’est l’organisation du plan : Exorde, ou amorce accrocheuse, le rappel des faits, l’argumentation appuyé par des exemples et la péroraison, ou conclusion. Et pour finir l’ Elocutio , c’est l’éloquence que l’on don ne au discours, à l’écris cela se traduit par des figures de style visant à renforcer l’argumentation et à séduire. Bien qu’il ait relaté les faits la lettre « J’accuse » de Zola ne peut pas être utilisée comme un texte historique car elle regroupe seuleme nt ce que Zola sait à ce moment de l’Affaire , en effet certains moments importants ne ce sont pas encore produit comme le suicide de Henry, qui laisse une lettre ou il y dévoile la vérité. Zola s’engage dans un combat, par l’écriture et la presse, entre l ui, la justice et les Antidreyfusards.

Cette engagement auras pour lui et l’Affaire de grandes conséquences. Une affaire à lourdes conséquences … Son intervention eue de lourdes conséquences pour l'Affaire et lui même. Après « J’accu se » et suite au conseil des ministres du 18 janvier, Zola est poursuivis en justice.

Il est poursuivis pour un phrase, une seule, seulement une, celle ou il accuse le conseil de guerre d'avoir acquitté Esterhazy « par ordre » et d'avoir « commis le crime juridique d'avoir acquitté un coupable ». Le 7 février, c'est le début du procès.

Ce procès n'est pas seulement celui de Zola, il servira aussi à montrer l'innocence de Dreyfus.

Mais les Antidreyfusards s'activent et font une série d'actions contre les jui fs. Le délibéré dura 35 minutes et Zola fut condamné à un an de prison ainsi que de 3000 francs d'amende, le 23 février 1898.

Au quel s’ajoute aussi les sommes que les. »

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