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Que répondriez-vous à Denis de Rougemont qui s'interroge en ces termes dans l'Amour et l'Occident : «Pourquoi préférons-nous à tout autre récit celui d'un amour impossible? >> Vous justifierez votre réponse à l'aide des romans, pièces de théâtre, poèmes, que vous avez lus ou étudiés.

Publié le 10/10/2011

Extrait du document

rougemont

• D'où passion donne l'adjectif passionnant et glisse aussi de sens.

• Ces deux sens principaux se confondent; et si l'on recherche un amour-passion qui devient un amour impossible, c'est :

- recherche de ce qui exalte et blesse,

- confondue peut-être avec des figures rituelles et des craintes mystiques.

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« ESSAIS/DISSERTATIONS 4.

Remarquer que : quand le sujet, comme ici, contient une phrase d'un auteur ordinairement ~nconnu d'un lycéen - bien que le meilleur spé­ cialiste de la question -, ou quand son libellé ne comporte aucune phrase d'auteur, disparaît toute tentation de commencer le devoir par une situation sur cet auteur (solution qui est toujours possible, dans l'autre cas; exemple le sujet d'épreuve 25 peut commencer dans l'intro­ duction par quelques lignes sur Baudelaire).

Cette situation se doit cependant d'être très rapide.

S.

Pour situer dans notre cas particulier, trouver des exemples littéraires nets qui éclairent concrè­ teme~t le problème posé.

Celui-ci porte en général sur l'amour.

L'aspect par­ ticulier qui est à sérier, sera mis en valeur seule­ ment après les généralités.

6.

Précisions facultatives.

Cependant elles ne consti­ tuent pas une véritable digression, et si elles sont connues, elles sont inté­ ressantes à indiquer.

7.

Eliminer ensuite par opposition tout ce qui n'est pas le cas particulier.

Faire en quelque sorte une revue des types d'amour avant d'aborder le cas particulier.

D'ailleurs le plan sera bâti sur ces deux aspects .

213 ture, sculpture, musique le choisis­ sent sans cesse comme sujet (5).

Ne parlons pas de la chanson ! «Je t'aime» ou «Je t'aimais» y revien­ nent en leitmotiv et, grâce aux tech­ niques modernes, nous entendons répéter ses bienfaits (ou méfaits) de grandes surfaces à fêtes publiques (5).

Tout le monde sait que l'amour est un des grands thè­ mes lyriques et qu'il sert d'inspira­ tion principale aux poètes (5).

Ce sont ses jeux et ses hasards qui tis­ sent presque toutes les intrigues au théâtre ou à l'opéra(5).

Cinéma et TV en font autant.

Quant au roman...

Les noms «Amour» et «Roman» semblent toujours, asso­ ciés(5).

[C'est historiquement vrai d'ailleurs.

Le terme «Roman>> nous vient de langue romane et c'est au XII< siècle avec le Roman Courtois et en cette forme médiévale du Français que le genre acquiert ses lettres de noblesse; celles-ci se confirment avec éclat dans l'immortel Tristan et Iseut(6)].

Quel que soit le siècle, l'amour persiste en Occident à s'associer à la littérature.

Celle-ci conte bien des sortes d'amour et tou­ tes les situations les plus diverses.

C'est la «joie d'amour» des trouba­ dours et les cours d'amour d'Aliénor d'Aquitaine; ou au contraire l'art d'aimer, véritable manuel du séduc­ teur dont le meilleur représentant est le latin Ovide(7).

C'est l'amour cor­ nélien tout d'estime, de devoirs réci­ proques ou de discrétion déli­ cate(7): «Et je dirais que je vous aime, Sei­ gneur./Si je savais ce que c'est que d'aimer.» (Psyché);. »

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