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Que pensez-vous de cette opinion de Goethe : « J'appelle le classique le sain et le romantique le malade... Les ouvrages du jour ne sont pas romantiques parce qu'ils sont nouveaux, mais parce qu'ils sont faibles, maladifs ou malades. Les ouvrages anciens ne sont pas classiques parce qu'ils sont vieux, mais parce qu'ils sont énergiques, frais et dispos. »

Publié le 14/03/2011

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   Pourquoi peut-on dire que le romantisme a été faible, maladif ou malade? La raison la plus évidente et celle, sans doute, à laquelle songe Gœthe, est qu'il a surtout peint des sentiments de tristesse, de découragement, les maladies de l'âme qui vont jusqu'à ce mal sans cause et sans remède qu'on appelle le mal du siècle. Nos études sur les romantiques nous en ont fourni les exemples : le René de Chateaubriand, les Méditations de Lamartine, Rolla, la Confession, les Nuits de Musset. 

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« 98 / Classicisme et romantisme " 18 J'appelle classique ce qui est sain, et romantique ce qui est malade.

Goethe ► La formule souvent évoquée_::_« J'appelle classique ce qui est sain, et romantique ce qui est malade» - figure dans les Conversations de Goethe avec Ecker­ mann (Gallimard) à la date du 2 avril 1829.

Goethe (17 49-1832) disait à celui qui fut à la fois son admirateur et son collaborateur : « J'appelle classique ce qui est sain, et romantique ce qui est malade.

Ainsi les Nibelungen sont classiques comme l'est Homère: tous deux sont sains et forts.

Si la plupart des oeuvres modernes sont romantiques, ce n'est pas parce qu'elles sont modernes, maïs parce qu'elles sont faibles, infirmes et malades; et si ce qui est antique est classique, ce n'est pas parce que c'est ancien, mais parce que c'est robuste, frais, joyeux et sain.

En distinguant, selon ces caractères, le classique et le romantique, nous saurons à quoi nous en tenir.

» Dans ce développement, le mot Nibelungen désigne une épopée du M9yen Âge en langue allemande que l'on retrouve sous différentes formes dans tout le monde ger­ manique.

Wagner s'inspirera de ces textes pour écrire sa Tétralogie.

· Quelques lignes plus loin, Goethe complète ainsi sa pen­ sée en montrant qu'il se range dans le camp des classi­ ques:« ...

maiscequ'i/yaprécisémentdedifficilè, c'est d'obtenir que ce qu'il y a de meilleur en nous se main­ tienne vigoureùsement et de ne pas accorder aux démons plus de pouvoir qu'il ne se doit.» Nous verrons ultérieurement ce qu'il faut entendre quand Goethe parle des démons ou des puissances. »

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