Que pensez-vous de ces vers de Marie-Joseph Chénier (fin du XVIIIe siècle) ? Expriment-ils tout l'esprit du XVIIIe siècle ?
Publié le 13/03/2011
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C'est le bon sens, la raison qui fait tout, Vertu, génie, esprit, talent et goût. Qu'est-ce vertu? raison mise en pratique; Talent? raison produite avec éclat; Esprit? raison qui finement s'exprime; Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat; Et le génie est la raison sublime.
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- Loin d'être un initiateur, André Chénier est la dernière expression d'un art expirant. C'est à lui qu'aboutissent le goût, l'idéal, la pensée du XVIIIe siècle. Il résume le style Louis XVI et l'esprit encyclopédique. Il est la fin d'un monde. Ce jugement d'un critique contemporain vous , paraît-il définir exactement la poésie d'André Chénier ?
- Loin d'être un initiateur, André Chénier est la dernière expression d'un art expirant. C'est à lui qu'aboutissent le goût, l'idéal, la pensée du XVIIIe siècle. Il résume le style Louis XVI et l'esprit encyclopédique. Il est la fin d'un monde. Ce jugement d'un critique contemporain vous paraît-il définir exactement la poésie d'André Chénier ?
- Madame de Staël écrit on 1800 dans De la Littérature (Première Partie, chap. 11 ) : « Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. Les esprits médiocres sont, en général, assez satisfaits de la vie commune: ils arrondissent, pour ainsi dire, leur existence, et suppléent a ce qui peut leur manquer encore par les illusions de la vanité: mais le sublime de l'esprit, des sentiments et des actions doit son essor au besoin d'échapper
- Faire, en les unissant par des transitions convenables; trois tableaux de Paris ligueur (fin du xvie siècle), Paris frondeur (milieu du xviie siècle) et Paris philosophe (milieu du xviiie siècle); ce faisant, chercher à caractériser l'esprit de Paris et son influence sur le reste de la France.
- Dans un des Dialogues des morts anciens avec les modernes publiés par Fontenelle en 1684, un physicien, après avoir raconté une anecdote qui montre le danger des idées reçues, conclut que, « pour trouver la vérité, il faut tourner le dos à la multitude, et que les opinions communes sont la règle des opinions saines, pourvu qu'on les prenne à contre sens ». Vous expliquerez cette pensée et vous vous demanderez dans quelle mesure elle annonce, par le sens comme par le ton, l'esprit philo