Que pensez-vous de ces affirmations de Jean Ferniot : Il faut être devenu citadin depuis quelques décennies pour avoir oublié à quel point la nature est inhumaine et pour détester la ville, cette ville que justement les hommes édifièrent pour se protéger et pour vivre un peu plus confortablement ensemble. Il faut savoir, du reste, ce que les habitants des villes entendent par week-end à la belle saison, dans une demeure agréablement installée et entourée de fleurs. Si la civilisation i
Publié le 08/04/2011
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PLAN DÉTAILLÉ
Introduction : le thème du « retour à la nature « se développe très largement aujourd'hui. Le phénomène est d'autant plus important que cette aspiration s'accompagne d'un dénigrement systématique de la ville, qui constitue le cadre de vie principal de beaucoup. De nombreux auteurs contemporains cherchent à inverser cette tendance pour réconcilier l'homme et sa cité. Ainsi, l'auteur, Jean Ferniot veut-il réhabiliter la ville tout en démystifiant l'image par trop idéalisée de la nature et de la campagne. Mais le danger n'est-il pas alors de recourir à d'autres mythes ?
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- « Notre philosophe, écrit Diderot, ne se croit pas en exil dans ce monde; il ne croit point être en pays ennemi; il veut jouir en sage . économe des biens que la nature lui offre; il veut trouver du plaisir avec les autres; et pour en trouver il en faut faire; ainsi il cherche à convenir à ceux avec qui le hasard ou son choix le font vivre; et il trouve en même temps ce qui lui convient : c'est un honnête homme qui veut plaire et se rendre utile. » Estimez-vous que cette définition pui
- « Expliquez et discutez ce texe de Coménius : « Nous désirons que ce ne soient pas seulement quelques hommes qui puissent être instruits encyclo-pédiquement mais, tous les hommes. Et qu'ils soient instruits, non seulement de ce qu'on peut savoir, mals aussi de ce qu'il faut faire et expliquer par la parole. Nous désirons qu'ils se distinguent le plus possible des animaux, justement par les dons qui les différen¬cient d'eux, c'est-à-dire par la raison, la parole et la liberté d'agir...
- L'information est une maladie moderne qui provient évidemment de la rapidité des moyens de transmission. On sait que les agences de presse du monde se battent pour transmettre une nouvelle trente ou quarante seconde avant leurs concurrentes. On juge d'un bon ou d'un mauvais correspondant sur les différences d'une minute. Dans les faits un tel esprit de compétition se conçoit. En valeur absolue cela paraît d'une absurdité complète : c'est le jeu de cache-tampon, il faut trouver le premi
- ROUSSEAU: On croit m'embarrasser beaucoup en me demandant à quel point il faut borner le luxe. Mon sentiment est qu'il n'en faut point du tout. Tout est source de mal au-delà du nécessaire physique. La nature ne nous donne que trop de besoins ; et c'est au moins une très haute imprudence de les multiplier sans nécessité, et de mettre, ainsi, son âme dans une plus grande dépendance. Ce n'est pas sans raison que Socrate, regardant l'étalage d'une boutique se félicitait de n'avoir à faire
- Dans Les Mouches, pièce de Jean-Paul Sartre, l'un des personnages expose ce qu'est pour lui la culture (il s'agit du pédagogue qui s'adresse à son élève, Oreste, un jeune homme de dix-huit ans) : « Que faites-vous de la culture, monsieur?... Ne vous ai-je pas fait, de bonne heure, lire tous les livres, pour vous familiariser avec la diversité des opinions humaines et parcourir cent États, en vous remontrant en chaque circonstance comme c'est chose variable que les mœurs des hommes? A